Le gouvernement libanais à Hezbollah : Vos déclarations "contiennent une menace implicite de guerre civile"

Salam a exprimé son rejet des accusations selon lesquelles le gouvernement libanais exécute un "projet américain-israélien", en soulignant que "nos décisions sont purement libanaises, prises au sein du Conseil des ministres et ne sont dictées par personne".
Il a ajouté : "L'accord de Taëf est notre pacte, et il stipule clairement que l'autorité de l'État libanais doit s'étendre sur l'ensemble de son territoire par ses propres forces", affirmant qu"il n'y a aucun parti au Liban habilité à porter les armes en dehors du cadre de l'État libanais".
Salam a également insisté sur le fait que "personne n'a demandé la remise des armes de Hezbollah à l'ennemi israélien comme certains le prétendent, mais à l'armée libanaise, dont nous refusons de remettre en question la nationalité", avertissant contre "les comportements irresponsables qui pourraient encourager la fitna".
Qassem avait lancé, plus tôt dans la journée de vendredi, une série de déclarations décisives lors d'un discours télévisé qu'il a prononcé dans la ville de Baalbek à l'occasion de la commémoration de l'Arbaeen de l'imam Hussein, où il a rejeté la décision du Conseil des ministres libanais de restreindre les armes à l'État, la qualifiant d'"exécution d'un ordre américain israélien".