Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s'est engagé à fournir un "soutien inconditionnel" à la Russie dans tous les domaines, y compris la guerre en cours en Ukraine, selon l'agence de presse officielle nord-coréenne.
Cette annonce fait suite à une rencontre entre Kim et le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, à Pyongyang.
Lors de la réunion, Kim a confirmé son soutien à la position de la Russie et à ses politiques étrangères sur les questions politiques internationales cruciales, soulignant sa confiance et son optimisme quant à la réalisation de la "victoire décisive pour la justice" par la Russie dans le conflit ukrainien.
La déclaration de l'ambassade russe en Corée du Nord a souligné que les deux parties ont discuté de la coopération dans divers domaines, échangé des points de vue sur la situation en Ukraine et dans la péninsule coréenne, exprimant leur volonté d'élargir et de renforcer leurs relations bilatérales vers un partenariat stratégique fort et global.
Choïgou a salué les efforts de la Corée du Nord pour avoir envoyé des forces combattre aux côtés de l'armée russe dans la bataille pour libérer la région russe de Koursk des forces ukrainiennes, qui avaient temporairement pris le contrôle avant d'être reprises par les forces russes avec le soutien de la Corée du Nord en avril 2025.
Il convient de noter que Choïgou s'est rendu à Pyongyang sur instructions du président russe Vladimir Poutine, et c'est sa deuxième visite en moins de trois mois.
Lors de sa visite, Choïgou a rencontré le responsable militaire nord-coréen Pak Jong-chon pour discuter de la mise en œuvre des dispositions du traité de partenariat entre les deux pays et honorer les combattants nord-coréens ayant participé à la libération de Koursk.
En avril 2025, la Corée du Nord avait annoncé le déploiement de ses forces sur le front ukrainien en soutien à Moscou, et avait signé un accord de défense conjoint avec la Russie lors de la visite de Poutine à Pyongyang l'année précédente.
En même temps, Pyongyang a défendu sa coopération militaire avec la Russie, affirmant que cette relation vise à "garantir la paix et la stabilité" en Europe et en Asie, face à l'escalade continue des tensions dans la région.