Geagea critique le rôle du "Hezbollah" après l'adoption du plan de concentration des armes entre les mains de l'État

Le président du Parti des Forces Libanaises, Samir Geagea, a déclaré que les armes du "Hezbollah" constituent un obstacle à l'établissement d'un État libanais complet, considérant que le parti brandit le danger d'un déclenchement de guerre civile après la décision récente du gouvernement libanais de concentrer les armes entre les mains de l'État.
Les déclarations de Geagea sont intervenues lors d'un discours qu'il a prononcé lors de la célébration des "Martyrs de la Résistance Libanaise" à Maarab, où il a souligné que toute arme en dehors des institutions officielles affaiblit l'État, appelant à ce que la décision nationale soit réservée aux institutions constitutionnelles.
Geagea a également indiqué que l'accord de cessez-le-feu avec Israël stipulait le démantèlement de toutes les structures militaires illégales au Liban, affirmant que le renforcement de l'autorité de l'État est le chemin le plus court pour garantir la stabilité et protéger le sud.
Dans son discours, Geagea s'est adressé au "Hezbollah" en disant que toute confrontation interne ne sert pas les intérêts du Liban, et il a également appelé les membres de la communauté chiite à ne pas compter sur les armes pour garantir leurs droits, soulignant que leur participation est essentielle à la construction de l'État.
Cela survient après que le Conseil des ministres libanais a approuvé vendredi dernier le plan de l'armée pour mettre en œuvre la décision de concentration des armes entre les mains de l'État, lors d'une séance tenue au palais de Baabda, une étape qui a suscité des divergences dans les positions politiques entre partisans et opposants.