Jumblatt attaque Washington : Ce qui a été proposé au Liban est un "dictat israélien"... et il n'y a pas de capitulation face aux conditions de désarmement du Hezbollah

August 29, 2025277 VuesTemps de lecture: 2 minutes
Jumblatt attaque Washington : Ce qui a été proposé au Liban est un "dictat israélien"... et il n'y a pas de capitulation face aux conditions de désarmement du Hezbollah

Le leader druze Walid Jumblatt a considéré que ce que la délégation américaine a apporté à Beyrouth constitue un "dictat israélien qui impose la capitulation au Liban", affirmant que la solution ne réside pas dans la pression sur le Hezbollah mais dans le dialogue et l'application des résolutions internationales.

Dans une interview avec le journal L'Orient-Le Jour, Jumblatt a expliqué que la délégation américaine - qui comprenait des membres du Congrès et des émissaires de l'administration - a insisté sur la nécessité de désarmer le Hezbollah comme condition pour discuter du retrait d'Israël des territoires qu'il occupe encore.

Jumblatt a déclaré : "On ne peut pas nous imposer la capitulation, nous voulons libérer les territoires occupés et appliquer les résolutions internationales, tandis que se concentrer uniquement sur l'armement du parti ne sera pas accepté par une large part de la communauté chiite."

L'ancien président du Parti socialiste progressiste a souligné que "la solution passe par le renforcement de l'armée libanaise et son équipement parallèlement à tout processus de désarmement, à condition qu'il soit accompagné d'un retrait israélien complet", affirmant que l'armée doit rester à l'écart des divisions internes.

Le conseiller politique du secrétaire général du Hezbollah, Hussein Khalil, a averti des "pièges mortels" américains visant à semer la tension entre l'armée et la résistance, accusant Washington de chercher à "affaiblir le Liban et à le transformer en colonie américano-israélienne".

En revanche, le Premier ministre Nawaf Salam a souligné lors de sa rencontre avec la délégation américaine que le processus de concentration des armes entre les mains de l'État et de l'affirmation de sa souveraineté "a commencé et il n'y a pas de retour en arrière", affirmant que c'est un engagement national avant d'être une exigence extérieure.

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