Souzi la Jordanienne entre les mains de la loi.. accusations de blanchiment d'argent et de diffusion de contenu contraire

Dans le cadre d'une vaste campagne de sécurité visant à protéger les valeurs sociétales, le ministère de l'Intérieur égyptien a révélé l'implication de la blogueuse connue sous le nom de "Souzi la Jordanienne" dans deux affaires graves, la première concernant le blanchiment d'argent provenant d'activités illégales, et la seconde la diffusion de contenu contraire aux bonnes mœurs sur les réseaux sociaux.
Un communiqué officiel émanant du secteur de lutte contre les crimes financiers et la criminalité organisée a indiqué que la blogueuse, résidant dans le quartier de Matariya au Caire, a utilisé les revenus d'activités illégales pour acheter des biens immobiliers d'une valeur de 15 millions de livres égyptiennes, dans une tentative de légitimer son argent.
Le communiqué a souligné que l'accusée a exploité sa grande notoriété sur les réseaux sociaux pour diffuser des vidéos "violant les coutumes et traditions et portant atteinte aux valeurs de la société égyptienne", dans le but d'augmenter l'interaction et de réaliser des profits illégaux.
Dans ce contexte, le tribunal des contraventions compétent a décidé de prolonger la détention de "Souzi" pour 15 jours dans le cadre des enquêtes, après avoir prouvé son implication dans la diffusion de contenu "portant atteinte à la décence publique" via ses comptes personnels.
Ces mesures s'inscrivent dans une vague d'arrestations touchant plusieurs célébrités de TikTok et YouTube en Égypte, suite à la réception par les autorités de plusieurs plaintes de citoyens et d'avocats contre un contenu qualifié de "vulgaire et portant atteinte à la morale publique".
Parmi les personnes arrêtées, le créateur de contenu "Madahem" a été accusé de diffuser des vidéos contraires aux bonnes mœurs, et des quantités d'argent et de drogues ont été saisies chez lui. Des accusations ont également été portées contre les créatrices de contenu "Oum Makka" et "Oum Sajda" pour avoir promu des comportements inappropriés sur le plan religieux et social.
Dans une affaire distincte, les autorités ont arrêté "Mervat Yousri" après l'avoir accusée faussement d'impliquer l'artiste Wafaa Amer dans des affaires de trafic d'organes humains, ce qui a poussé Amer à déposer une plainte officielle contre elle, affirmant que ces allégations "sont loin de la vérité".