Le ministre de l'Intérieur jordanien, Mazen al-Faraya, a annoncé aujourd'hui, mercredi 23 avril, des mesures strictes contre ce qu'il a qualifié de "Frères musulmans dissous", affirmant que toute activité de leur part serait considérée comme illégale et soumise à des poursuites judiciaires.
Cela a été annoncé lors d'un briefing au cours duquel il a lu une déclaration officielle détaillant les mesures que le gouvernement prendra à l'égard du groupe.
Interdiction des activités et confiscation des biens
Al-Faraya a confirmé que le gouvernement mettrait en œuvre "immédiatement" les dispositions de la loi à l'encontre du groupe, soulignant l'interdiction de toutes ses activités sous toutes leurs formes, y compris les réunions ou la promotion de leurs idées.
Il a également annoncé l'accélération du travail de la "Commission de résolution" chargée de confisquer les biens du groupe, meubles et immeubles, conformément aux décisions judiciaires à cet égard.
Fermeture des bureaux et interdiction de traiter avec le groupe
Le ministre a insisté sur la fermeture de tous les bureaux ou sièges utilisés par le groupe, même s'ils sont partagés avec d'autres entités, mettant en garde contre toute interaction avec eux exposant les contrevenants à des poursuites judiciaires.
Il a également mis en garde les médias, les forces politiques, les institutions de la société civile et les utilisateurs des réseaux sociaux contre la publication de tout contenu faisant la promotion du groupe ou interagissant avec lui.
Révélation de plans criminels et saisie d'explosifs
Al-Faraya a révélé que les enquêtes avaient révélé des tentatives du groupe de "faire passer et détruire des documents" pour dissimuler ses activités suspectes, en plus de la découverte d'une opération de fabrication d'explosifs et de tests effectués par l'un des membres de la direction du groupe, qui planifiait de cibler des sites sensibles et sécuritaires dans le royaume.
Il a ajouté : "Les armes et les explosifs découverts stockés dans des quartiers résidentiels, la fabrication de missiles en périphérie de la capitale, ainsi que les opérations d'entraînement et de recrutement, sont des affaires que tout État ne peut ignorer".
Protection de la sécurité nationale et des principes de tolérance
Le ministre a expliqué que ces mesures s'inscrivent dans la responsabilité de l'État de préserver la sécurité et la stabilité, soulignant que la Jordanie a toujours soutenu la liberté d'expression et la formation de partis politiques dans le cadre de la loi, mais que le groupe dissous a adopté "une action clandestine" menaçant l'unité nationale.
Il a conclu en soulignant l'engagement du gouvernement envers la