Le Japon étudie la possibilité de lever les sanctions contre la Syrie en accord avec la position américaine et européenne.

Le Japon a annoncé qu'il étudie la possibilité de lever les sanctions imposées à la Syrie d'ici la fin du mois de mai en cours, suivant ainsi les récentes décisions des États-Unis et de l'Union européenne visant à assouplir les restrictions économiques sur Damas.
Cela a été déclaré lors d'une conférence de presse tenue par le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, qui a affirmé que son pays "surveillera de près les discussions au sein de la communauté internationale et prendra la décision appropriée concernant la levée des sanctions contre la Syrie".
Le président américain Donald Trump avait annoncé lors de sa visite en Arabie saoudite mardi dernier son intention de lever les sanctions contre la Syrie, affirmant qu'il prenait cette mesure "pour lui donner une chance", soulignant que le prince héritier saoudien, le président turc et d'autres lui avaient demandé de le faire.
De son côté, le journal japonais "Asahi" a rapporté que Tokyo mettra fin aux sanctions d'ici la fin de mai, dans le cadre de l'alignement de sa politique avec Washington et l'Union européenne, qui ont récemment assoupli les sanctions liées à l'énergie, au transport, à la reconstruction et aux transactions financières associées.