La province d'Izmir, située à l'ouest de la Turquie, a connu aujourd'hui, lundi, un incident de sécurité grave sous la forme d'une attaque armée visant un commissariat dans la région de Balçova, réalisée par un jeune de 16 ans utilisant un fusil de chasse.
L'attaque a entraîné la mort de deux agents de police, tandis qu'un troisième a été blessé, selon des médias turcs locaux, dont la chaîne "NTV" et l'agence de presse "Dogan".
Les forces de sécurité ont réussi à arrêter l'assaillant après l'attaque, et il a été conduit pour interrogatoire dans un contexte de tension sécuritaire dans la région.
Dans des développements ultérieurs, le procureur d'Izmir a annoncé que le nombre de blessés avait augmenté à six personnes, toutes des civils, sans fournir de détails supplémentaires sur leur état de santé.
Cette attaque survient à un moment où la Turquie connaît une montée des tensions politiques et sécuritaires, notamment après la décision des autorités locales d'Istanbul d'imposer une interdiction totale des manifestations et des rassemblements publics dans six districts jusqu'au 10 septembre, en raison des mouvements liés au Parti républicain du peuple, l'opposition.
Ces mesures coïncident avec la préparation de l'ancien député Gursel Tekin, ainsi qu'un comité temporaire nommé par le tribunal, à prendre la direction de la branche du Parti républicain du peuple à Istanbul, après qu'un tribunal a ordonné le licenciement du président actuel de la branche en raison de violations lors du congrès du parti en 2023.
Le timing de l'attaque à Izmir, couplé à un renforcement de la répression à Istanbul, soulève des questions sur l'augmentation des pressions politiques et sécuritaires dans le pays, alors que les restrictions sur les réseaux sociaux et Internet continuent.