Un homme politique israélien menace Macron d'une "gifle plus forte" en raison de son soutien à la solution à deux États.
June 2, 202511 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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Dans une escalade sans précédent, un politicien israélien de premier plan a attaqué le président français Emmanuel Macron après l'annonce de l'engagement de la France en faveur de la solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien, mettant en garde contre "la prochaine gifle qui sera plus douloureuse". Le membre de la Knesset israélienne Almog Cohen a écrit sur la plateforme X (anciennement Twitter) une publication en anglais disant : "Cher président Macron, j'ai entendu que vous êtes désireux d'établir un État palestinien, étant donné le chaos de la nuit dernière à Paris, vous faites des progrès énormes, seulement en France". Cohen a ajouté dans une menace voilée, faisant référence à l'incident de la célèbre gifle reçue par Macron au Vietnam : "Quelque chose me dit que la prochaine gifle que le peuple français recevra sera plus douloureuse". Ces déclarations interviennent après qu'Israël a accusé le président français de mener une "guerre contre elle" suite à son appel à la communauté internationale pour adopter une position plus ferme à l'égard d'Israël si la situation humanitaire ne s'améliore pas dans la bande de Gaza. D'autre part, l'ambassadeur américain en Israël, Mike Hacabee, a jugé inappropriées les déclarations de Macron compte tenu de la guerre actuelle menée par Israël, affirmant que le 7 octobre a été un tournant dans le conflit, et a ironiquement suggéré à la France d'établir un État palestinien sur une partie de la Côte d'Azur au lieu de faire pression sur un État souverain. Lors d'une conférence de presse à Singapour vendredi, Macron a souligné que les Européens devraient renforcer leur position collective à l'égard d'Israël si la situation humanitaire à Gaza ne s'améliore pas dans les prochains jours, réaffirmant son soutien à la solution à deux États comme moyen de mettre fin au conflit, et soulignant que la reconnaissance de l'État palestinien est "un devoir moral et une exigence politique". Il convient de noter qu'Israël a partiellement levé un blocus de 11 semaines sur Gaza, permettant l'entrée d'une aide limitée, malgré les critiques internationales croissantes. Des rapports diplomatiques indiquent que la France envisage de reconnaître un État palestinien dans le cadre des préparatifs d'une conférence des Nations unies conjointe avec l'Arabie saoudite en juin, visant à établir une feuille de route pour la paix tout en garantissant la sécurité d'Israël.