Dans une escalade nouvelle de la crise régionale, Téhéran a répondu aux menaces du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a promis de frapper l'Iran en réponse aux attaques des Houthis.
Le ministre iranien de la Défense, Amir Hatami, a affirmé à la télévision officielle que l'Iran répondrait avec force à toute attaque contre elle, soulignant que les bases américaines dans la région seraient des cibles légitimes en cas d'agression de la part des États-Unis ou d'Israël.
Cette escalade intervient après l'annonce de Netanyahu plus tôt dans la journée sur la plateforme "X" selon laquelle Israël riposterait aux attaques des Houthis, considérant que l'Iran était derrière ces attaques.
Il a ajouté que "nous répondrons aux frappes des Houthis au moment jugé opportun".
Cette tension survient à un moment délicat après la récente attaque des Houthis contre l'aéroport de Ben Gourion en Israël, où un missile balistique est tombé aux abords de l'aéroport, blessant six personnes et perturbant le trafic aérien.
Malgré les tentatives d'interception du missile, l'attaque a suscité une large panique à Tel Aviv, où les autorités israéliennes ont déclaré un état d'alerte sécuritaire renforcé.
Face à ces développements, l'ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, Benny Gantz, a appelé à frapper directement l'Iran, soulignant la nécessité de répondre immédiatement à l'attaque houthie.