L'Iran a connu une escalade dangereuse tôt ce matin, vendredi, à la suite d'une vaste attaque israélienne visant des sites militaires et nucléaires à Téhéran et dans plusieurs autres régions, entraînant des morts, des blessés, et l'assassinat de personnalités de premier plan dans le système de sécurité et scientifique iranien.
L'agence de presse iranienne "IRNA" a confirmé l'assassinat du général Rashid, ainsi que des éminents scientifiques Téhérangui et Faridoun Abbasi, et a annoncé la mort du Dr Ahmad Reza Doulfagari, professeur en génie nucléaire à l'Université Shahid Beheshti, dans le cadre du ciblage du centre et des environs du commandement iranien.
La télévision iranienne a annoncé que 50 civils, dont 35 enfants et femmes, ont été blessés lors d'un bombardement visant la région de Noubaniad au nord de Téhéran.
Dans des développements rapides, le général Ahmad Vahidi a été nommé en remplacement du général Hussein Salami, tué lors de l'attaque, sur ordre direct du guide suprême Ali Khamenei, et l'amiral Habibollah Sayyari a été nommé commandant par intérim de l'état-major général des forces armées.
L'armée iranienne a déclaré que ses forces, aux côtés des Gardiens de la Révolution, "feront subir à Netanyahu une leçon amère", tandis que les Gardiens de la Révolution ont affirmé que la réponse serait ferme, et que les forces armées étaient "en état d'alerte maximale" pour faire face à toute agression.
De son côté, le porte-parole de l'armée israélienne a déclaré qu'ils avaient "tué les têtes du système de sécurité iranien" et que les opérations se poursuivaient à l'intérieur du territoire iranien.
En revanche, l'Arabie saoudite a exprimé un rejet catégorique de l'attaque, la qualifiant de "violation flagrante de la souveraineté de l'Iran et une violation claire des lois et des normes internationales", appelant le Conseil de sécurité et la communauté internationale à "assumer leurs responsabilités pour mettre fin à l'agression immédiatement".
Dans le même contexte, l'agence de presse jordanienne a annoncé la suspension du trafic aérien pour tous les avions entrants, sortants et en transit au-dessus du royaume, de manière temporaire, dans une mesure préventive face à l'escalade des tensions régionales.