L'Iran exclut un conflit avec les États-Unis et confirme sa préparation à tout scénario.

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a affirmé que son pays ne s'attend pas à un déclenchement de guerre avec les États-Unis, soulignant que le "haut niveau de préparation" en Iran constitue un facteur de dissuasion contre toute agression extérieure, tout en réaffirmant la pleine disposition du pays à faire face à toute évolution.
L'agence officielle "IRNA" a rapporté les déclarations d'Araghchi lors de sa rencontre avec les équipes de secours de la Croix-Rouge, où il a déclaré : "Tous les composants de l'État, des forces armées aux équipes de secours, en passant par le gouvernement et le peuple, sont en état de préparation totale pour toute urgence".
Le ministre iranien a précisé que "ce niveau de préparation empêche quiconque de penser à une agression contre l'Iran, compte tenu des conséquences graves qui découleraient d'une telle démarche", exprimant sa conviction que "la guerre n'aura pas lieu en raison de notre pleine préparation à y faire face".
Les déclarations d'Araghchi sont intervenues quelques jours après qu'il a parlé aux médias locaux de la stratégie actuelle de Téhéran, qui repose sur des négociations indirectes avec Washington, en référence au refus du Guide suprême iranien, Ali Khamenei, de mener des négociations directes avec les États-Unis dans le cadre de la politique de "pression maximale".
Pour sa part, le conseiller à la sécurité nationale américain, Mike Waltz, a affirmé que Washington exigeait un "démantèlement complet" du programme nucléaire iranien, et non simplement une limitation de l'enrichissement de l'uranium. Il a déclaré lors d'une interview avec "CBS News" : "Nous voulons des garanties transparentes et vérifiables prouvant que l'Iran abandonne ses ambitions nucléaires", en soulignant que "toutes les options restent sur la table".