L'Iran confirme l'importance de la sécurité des voisins et annonce un accord de sécurité avec l'Irak.. et le Liban sur la table des négociations

Dans le cadre d'une tournée régionale incluant l'Irak et le Liban, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Larijani, a confirmé que "la sécurité de son pays dépend de la sécurité des voisins", en précisant qu'un accord de sécurité entre Téhéran et Bagdad "est en préparation et sera signé lors de cette visite".
Larijani a expliqué, avant une visite de trois jours, que le Liban est "un pays important et actif qui a des liens civils et historiques avec l'Iran, et une large coopération sur les questions régionales", ajoutant que ses discussions à Beyrouth porteront sur "les conditions actuelles, l'unité nationale, l'indépendance du pays, le renforcement des relations commerciales et les développements sécuritaires". Il a également décrit le Liban comme ayant, tout comme l'Iran, une histoire de conflit avec l'entité sioniste, considérant que ces consultations "pourraient contribuer à établir la stabilité dans la région".
La visite intervient à un moment où le Liban connaît des tensions concernant le dossier des armes non gouvernementales, après que le gouvernement a approuvé un plan de "concentration des armes entre les mains de l'État", chargeant l'armée de mettre en place un mécanisme pour remettre les armes du Hezbollah d'ici la fin de l'année (2025). Cependant, le parti a rejeté la décision en la qualifiant de "non existante", tandis que ses partisans ont organisé des manifestations à moto au cours des quatre derniers jours.
Pour sa part, le conseiller du guide iranien, Ali Akbar Velayati, a suscité la controverse en déclarant que Téhéran "ne soutient pas le désarmement du parti ou des factions de la mobilisation populaire", ce qui a poussé le ministère libanais des Affaires étrangères à condamner ce qu'il a qualifié d'"ingérence flagrante". Mais l'Iran a rapidement confirmé qu'il "soutiendrait toute décision prise par le Hezbollah", qui fait face à des défis après la dernière guerre avec Israël et la chute de son allié syrien Bachar el-Assad.