La boîte "Investir en Syrie" lance une initiative pour soutenir l'investissement malgré les sanctions.
April 16, 2025530 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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Le fonds "Invest in Syria" a lancé une conférence de presse intitulée "Solutions et modèles d'investissement en Syrie sous le régime des sanctions", aujourd'hui mercredi 16 avril à Damas. Les participants ont souligné que le fonds vise à attirer des investissements étrangers et locaux à travers des mécanismes juridiques contournant les sanctions internationales. Le Dr. Sinan Hatatah, directeur général du fonds, a révélé que cette initiative est enregistrée dans l'État du Michigan aux États-Unis et se concentre sur 6 secteurs : la technologie, la logistique, l'éducation, l'agriculture intelligente et les communications. Hatatah a indiqué que le fonds a demandé une licence du Trésor américain pour opérer légalement en Syrie et a déjà investi dans 7 entreprises dans le nord de la Syrie. La conférence a discuté des moyens de promouvoir l'investissement malgré les sanctions imposées à la Syrie. L'avocat Yasser Tabara, membre du comité fondateur, a souligné que le fonds cible les Syriens à l'intérieur et à l'extérieur du pays pour les transformer de "donateurs" en "partenaires investisseurs". Il a ajouté que l'enregistrement aux États-Unis vise à renforcer la confiance et à garantir la conformité juridique. Un atelier a identifié trois obstacles majeurs à l'investissement : les sanctions, le cadre juridique et la faible confiance sur le marché. Tabara a révélé avoir soumis une demande au Trésor américain pour obtenir une licence globale et coopérer avec des sociétés de conseil internationales pour surmonter ces obstacles. Hatatah a souligné que l'effondrement des services en Syrie représente une opportunité pour le secteur privé de combler les lacunes, notamment dans des domaines tels que la santé et l'énergie. Il a confirmé que le fonds fournit des études de faisabilité et une médiation juridique pour les investisseurs sérieux disposant d'un capital d'au moins un million de dollars. La conférence s'est conclue par une invitation aux investisseurs, soulignant que le fonds est "ouvert" à tous ceux qui souhaitent contribuer à la reconstruction à travers des investissements sûrs. Les responsables du projet l'ont décrit comme un "modèle durable" visant à autonomiser économiquement les Syriens malgré les défis. Il convient de noter que le fonds vise à être un pont entre les investisseurs et les opportunités en Syrie, en mettant l'accent sur des solutions innovantes conformes aux lois internationales.