En réponse à la famine.. l'ONU confirme : "Nous resterons à Gaza aussi longtemps que possible"

L'ONU s'est engagée, mercredi 10 septembre, à rester dans la bande de Gaza "aussi longtemps que possible", réaffirmant sa détermination à fournir le maximum d'efforts "pour apporter une aide et des services vitaux" à travers toute la région.
Cela a été déclaré dans un communiqué émis par l'équipe humanitaire des Nations Unies dans les territoires palestiniens, qui comprend des agences de l'ONU et plus de 200 organisations non gouvernementales locales et internationales. Le communiqué a indiqué que cette escalade survient après deux semaines de confirmation de la famine dans la ville de Gaza et les régions environnantes.
Citant le communiqué de presse : "Alors que les autorités israéliennes ont unilatéralement déclaré une zone dans le sud comme "humanitaire", elles n'ont pas pris de mesures efficaces pour garantir la sécurité de ceux qui ont été contraints de se déplacer vers cette zone, et la taille et l'étendue des services ne sont pas adéquates pour soutenir ceux qui s'y trouvent, ainsi que les nouveaux arrivants".
L'équipe a souligné, face aux restrictions israéliennes continues, la "nécessité d'élargir l'accès humanitaire pour inclure des routes directes vers le nord et le sud, et d'ouvrir les approvisionnements en carburant et en eau".
L'équipe a également adressé un message de réassurance aux familles à Gaza, affirmant que "la communauté humanitaire reste dans la ville de Gaza aussi longtemps que possible, et continuera son travail à travers la région en faisant tout ce qui est en son pouvoir pour fournir une aide et des services vitaux".
Le communiqué a appelé la communauté internationale à "agir et à plaider pour un cessez-le-feu immédiat et à respecter le droit international humanitaire, y compris la libération des otages et des détenus arbitrairement".
L'équipe humanitaire a conclu son communiqué en déclarant que la catastrophe à Gaza est une "catastrophe causée par l'homme", exprimant que "la responsabilité incombe à nous tous".