Le Hezbollah refuse de remettre ses armes et menace de faire tomber le gouvernement : "Nous ne remettrons pas une aiguille de nos armes"

Les déclarations acerbes du Hezbollah à l'égard du gouvernement libanais se sont intensifiées, en rejetant sa récente décision de limiter les armes à l'État, où le député du bloc du parti, Ihab Hamadeh, a menacé de faire tomber le gouvernement, en disant : "Le peuple le fera tomber et il ne terminera pas jusqu'aux prochaines élections".
Cela s'est produit lors d'une fête de parti hier soir, où Hamadeh a qualifié la décision du gouvernement de "frappe à la constitutionnalité", affirmant que "la résistance ne remettra pas une aiguille de son arme".
Ces déclarations interviennent alors que les manifestations contre la décision gouvernementale se poursuivent pour le quatrième jour consécutif dans la banlieue sud de Beyrouth, où les partisans du parti sont sortis pour dénoncer la décision et soutenir la position de leur direction.
Il convient de rappeler que le gouvernement libanais avait approuvé la semaine dernière un article stipulant que les armes doivent être limitées à l'État, et a chargé l'armée d'élaborer un plan pour remettre les armes du Hezbollah, qui doit être présenté à la fin de ce mois, et mis en œuvre d'ici la fin de l'année (2025).
Pour sa part, le Hezbollah a rejeté la décision dans son ensemble, la considérant comme "inexistante", et insistant sur le maintien de ses armes.