Le départ de Hani Al-Saadi... un adieu douloureux tissant le drame de la vie au cœur de la beauté d'Al-Saadi.

Avec des cœurs meurtris et une profonde tristesse, l'artiste Rawa Al-Saadi et sa famille ont reçu la nouvelle du décès de son père, l'écrivain et acteur éminent Hani Al-Saadi, à l'âge de 81 ans, après une longue lutte contre la maladie d'Alzheimer. Cette triste nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre sur le cœur de Rawa, qui se trouvait au Liban pendant le tournage de la série "Al-Sab'a", et a dû reporter le tournage pour retourner en Syrie afin de faire ses adieux à son père dans des moments difficiles, après s'être effondrée en entendant la nouvelle dévastatrice.

Al-Saadi, né à Safouriya en 1944, a laissé une empreinte indélébile dans le drame syrien à travers des œuvres profondes qui ont varié entre l'écriture et le jeu d'acteur, jouant un rôle essentiel dans la création de nombreuses œuvres qui ont conquis le cœur du public.

Parmi ses œuvres les plus marquantes figure "Abou Al-Banat", qui l'a réuni avec ses filles Rawa et Ruba, et a constitué leur première expérience d'actrice. Ses autres séries, telles que "Haret Nasyaha Al-Zaman" et "Al-Jawarih", ont également marqué des étapes importantes dans l'histoire du drame syrien.

Malgré la maladie d'Alzheimer qui l'a parfois fait oublier les aspects de sa vie, son amour pour sa femme est resté gravé dans sa mémoire, le maintenant comme une figure centrale dans la vie de ses enfants.

Rawa avait parlé lors d'une des interviews de ses souffrances avec cette maladie et de la façon dont elle s'était adaptée à la perte de contact total avec son père à de nombreuses reprises, mais il est resté vivant dans son cœur malgré tout.

Quant à la série "Al-Sab'a", que Rawa tournait à ce moment difficile, elle représente une épopée dramatique captivante, mêlant amour et haine, et se déroule autour d'un profond conflit entre frères et amantes. Elle est écrite par Saif Reda Hamid et réalisée par Fadi Salim, et représente l'une des étapes marquantes dans le monde du drame que le public attend pour le Ramadan 2025.

Avec la mort de Hani Al-Saadi, le drame syrien perd l'un de ses piliers dont les œuvres et les sacrifices ne peuvent être oubliés, et son héritage artistique reste un témoignage de nombreuses années de dévouement et de créativité, qui vivra dans la mémoire de tous ceux qui l'ont aimé et apprécié ses œuvres.