Une vente aux enchères française expose des artefacts yéménites rares au milieu de mystères sur leur provenance
June 28, 202530 vuesTemps de lecture: 2 minutes
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La maison de vente aux enchères française "Blacas" se prépare à exposer quatre artefacts yéménites rares lors de la vente aux enchères "Art Ancien" prévue pour le 9 juillet, suscitant des interrogations sur la manière dont ces pièces ont quitté le Yémen, selon les révélations de l'expert en antiquités yéménite Abdullah Mohsen.
Les pièces, qui auraient été en possession d'un collectionneur européen depuis les années quatre-vingt du siècle dernier, puis transmises génétiquement à leur propriétaire actuel, manquent de documents prouvant leur lieu de découverte ou les circonstances de leur contrebande, suscitant l'inquiétude des experts en antiquités et des défenseurs du patrimoine yéménite.
Parmi les pièces exposées se trouve une statue rare en marbre ressemblant à son jumeau situé dans la vallée de Bi'han à la province de Shabwa, et similaire à une statue conservée au Musée national d'art asiatique à Washington.
La vente aux enchères comprend également une statue féminine en marbre ornée d'une boucle d'oreille en or remontant au troisième siècle avant Jésus-Christ et portant des inscriptions en écriture cursive.
Le groupe comprend également une plaque commémorative en pierre représentant une figure entourée de motifs animaliers et géométriques, ainsi qu'une tête d'homme sculptée en marbre transparent remontant au premier siècle avant Jésus-Christ, reflétant la précision de la sculpture ancienne yéménite.
Abdullah Mohsen a mis en garde contre la poursuite de la vente des antiquités yéménites dans les enchères internationales sans transparence ni responsabilité légale, ce qui menace le patrimoine culturel du pays, appelant le gouvernement yéménite à intervenir rapidement pour négocier ou acheter ces pièces avant leur disparition.
Il convient de noter que les antiquités yéménites font l'objet depuis des années de trafics organisés, en particulier depuis le début de la guerre en 2014, entraînant la perte de milliers de pièces et leur apparition dans des ventes aux enchères internationales sans autorisations ou documents de propriété clairs.
