Dans le contexte des récentes informations concernant une offre israélienne qui aurait été faite à Damas, consistant à renoncer aux hauteurs du Golan occupées en échange de la remise des fermes de Shebaa et du mont Dov (connu en Israël sous le nom de mont Dov), le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a catégoriquement nié ces allégations.
Le bureau a déclaré dans un communiqué officiel publié mercredi soir que "les nouvelles concernant l'étude par Israël de la remise du mont Dov sont totalement fausses".
Ce démenti intervient après que l'Autorité de diffusion israélienne a rapporté que des sources au sein du gouvernement ont indiqué qu'il y avait eu des discussions sérieuses sur la possibilité de céder les fermes de Shebaa et le mont Dov à la Syrie, en échange de la renonciation aux hauteurs du Golan, et que les responsables ont examiné les aspects politiques de cette démarche.
Il convient de noter que la propriété des fermes de Shebaa appartient officiellement au Liban, ce que les responsables libanais ont confirmé à plusieurs reprises, tandis qu'Israël occupe depuis 1967 la majeure partie du plateau du Golan, profitant de la situation chaotique qui a suivi le renversement du régime syrien à la fin de 2024 pour étendre son occupation dans le sud de la Syrie.
Dans ce contexte, Damas et Tel-Aviv ont commencé il y a quelques semaines des négociations directes visant à parvenir à un accord de sécurité concernant la situation dans le sud de la Syrie, et le président syrien Ahmad al-Shara a confirmé que les discussions avaient progressé de manière significative.
Malgré cela, l'envoyé américain Tom Brack a indiqué que parvenir à un accord final reste un objectif lointain.
Au milieu de ces développements, la question du Golan et des fermes de Shebaa et du mont Dov demeure un sujet sensible qui reflète les complexités du paysage régional et soulève des questions sur l'avenir des négociations entre les deux parties.