Journal émirati : Une grande alliance internationale annonce sa volonté de soutenir la reconstruction de la Syrie pour un montant de 500 milliards de dollars.

Le journal "The National" des Émirats arabes unis a révélé l'intérêt croissant des entreprises internationales, issues de divers secteurs tels que les banques, l'énergie et les ports, pour investir dans des projets de reconstruction en Syrie, dont le coût total est estimé à environ 500 milliards de dollars.
Selon le journal, la banque turque Deniz _entièrement détenue par le groupe Emirates NBD_ a annoncé sa volonté de fournir des facilités financières supplémentaires pour soutenir les projets liés à la reconstruction, face à l'afflux d'investissements vers divers secteurs syriens.
D'autre part, "Dubai Ports World" a dévoilé des plans pour renforcer le transport maritime entre la Turquie et la Syrie, en réponse à la demande croissante de transport de marchandises pour soutenir les efforts de reconstruction.
De grands contrats et des partenariats internationaux
Le groupe turc Calik Holding a conclu un accord massif de 7 milliards de dollars jeudi dernier pour la construction de centrales électriques en Syrie, avec la participation d'une alliance comprenant des entreprises américaines et qataries, en signe d'ouverture croissante sur le marché syrien.
Le PDG du groupe a déclaré que "l'engagement international envers la Syrie est clair, avec un soutien direct de l'Union européenne et des États-Unis, malgré les défis sécuritaires environnants", soulignant que "l'alliance d'investissement regroupe des entreprises d'élite capables de mener à bien les projets efficacement". Il a ajouté : "Le peuple syrien est fatigué de la guerre et de la souffrance, et aspire sérieusement à des projets de développement qui améliorent sa réalité".
Des opportunités logistiques et économiques prometteuses
Chris Adams, vice-président exécutif de Dubai Ports World pour la région de l'Europe de l'Est, a prévu une "augmentation significative du trafic de marchandises à destination de la Syrie", soulignant que "la réouverture de l'économie syrienne ouvre la voie à des opportunités logistiques prometteuses, notamment dans les ports en Syrie et dans les pays voisins comme la Turquie".
De son côté, Burak Daglioglu, chef du bureau des investissements à la présidence turque, a affirmé que le retour de la Syrie à l'économie mondiale "représente une opportunité non seulement pour la Turquie, mais pour de nombreux pays", soulignant que "la levée des sanctions offrira des opportunités équitables pour ceux qui souhaitent contribuer, mais la plus grande opportunité reste pour les Syriens eux-mêmes de reconstruire leur pays de leurs propres mains".
Cela intervient à un moment où la Syrie connaît des mouvements internationaux rapides pour soutenir la reconstruction, avec des prévisions d'augmentation des investissements étrangers dans un avenir proche.