Le tribunal égyptien condamne le fils de Mohamed Ramadan à un an de prison avec sursis

Dans un développement remarquable d'une affaire qui a suscité une large controverse dans les milieux médiatiques, le tribunal pour enfants de la ville de 6 Octobre a rendu hier, jeudi, un jugement condamnant le fils de l'artiste égyptien Mohamed Ramadan à un an de prison avec sursis, pour avoir été accusé d'avoir agressé un enfant dans l'un des clubs célèbres de la ville de Cheikh Zayed.

L'audience qui s'est tenue au tribunal pour enfants a vu la présence de l'artiste Mohamed Ramadan et de son fils accusé, où l'équipe de défense a présenté un document de réconciliation officiel signé entre le fils de l'artiste et la famille de l'enfant victime.

Les deux parties ont reconnu la validité du document de réconciliation devant le juge, qui a ensuite décidé de prononcer le jugement avec sursis.

Les détails de l'incident remontent à l'accusation portée contre le fils de l'artiste Mohamed Ramadan d'avoir agressé un autre enfant dans le club, ce qui a conduit le tribunal à prendre précédemment une décision de le placer dans un centre de protection sociale, avant que la crise ne se résolve récemment par l'intervention directe de l'artiste Mohamed Ramadan.

Ramadan avait annoncé sur sa page officielle Facebook, le 17 juin dernier, la conclusion d'une réconciliation à l'amiable à son domicile à 6 Octobre, où l'enfant agressé a rencontré ses parents, affirmant que ce qui a été dit sur l'affaire était "juste des rumeurs".

Ramadan a publié des photos le montrant avec son fils, l'enfant victime et sa famille, commentant :

 "Tout ce qui s'est passé était des rumeurs.. Mon fils et Omar sont frères. La réconciliation s'est faite dans un cadre familial, louange à Dieu, j'ai gagné un frère et une sœur, Mohamed Salim et Rola. Que Dieu préserve l'amour et protège Omar pour vous et protège Ali et ses frères pour moi".

Cette réconciliation familiale intervient après la décision judiciaire initiale de placer le fils de l'artiste dans un centre de protection, avant que le document de réconciliation ne soit présenté au tribunal qui a rendu son jugement final aujourd'hui.