Damas rouvre la bourse après une pause de six mois pour relancer l'économie.

La capitale syrienne, Damas, a vu aujourd'hui, lundi 2 juin, la réouverture de la bourse après une pause de près de six mois, dans le cadre des efforts de relance de l'économie nationale et d'attraction des investissements locaux et étrangers.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence de hauts responsables gouvernementaux, d'hommes d'affaires et d'investisseurs, soulignant l'importance de cette étape pour renforcer la confiance dans l'économie syrienne.
Le ministre des Finances, le Dr Mohammad Yasser Barna, a souligné que la réouverture du marché envoie un message positif sur le début de la reprise de l'économie nationale, soulignant que le gouvernement travaille pour soutenir et autonomiser le secteur privé, en mettant l'accent sur l'attraction des investissements et la création d'emplois sans affaiblir ce secteur.
Il a ajouté que le marché fonctionnera sous une nouvelle forme en tant que société privée, contribuant au développement économique en suivant les évolutions numériques dans le domaine financier.
De nouvelles réglementations ont été mises en place pour garantir le bon fonctionnement du marché de manière organisée, avec l'adoption du prix de clôture de la séance du 5 décembre 2024 comme prix de référence, en limitant les échanges aux sociétés ayant publié leurs données financières et rapports de gouvernance.
Il a également été décidé de réduire les jours de négociation à trois jours par semaine, à savoir le lundi, le mardi et le mercredi, en suspendant les transactions importantes pendant un mois pour renforcer la transparence.
Le Dr. Sleiman Moussalli, vice-directeur du marché, s'est dit optimiste quant à l'attraction des investissements étrangers avec la proposition de nouveaux instruments financiers tels que les sukuk et les fonds d'investissement, facilitant l'entrée des investisseurs étrangers et offrant aux locaux des opportunités de diversification de leurs investissements.
Il a révélé que le marché a reçu des appels répétés d'investisseurs du Golfe, et que cinq sociétés de courtage ont soumis des demandes de licence d'au moins deux millions de dollars chacune.
Le Dr. Abdel Razzaq Qassem, président de l'Autorité des marchés financiers, a souligné que l'assouplissement des sanctions occidentales contribuera à améliorer le climat d'investissement, permettant aux entreprises de travailler avec plus de flexibilité.