La Chine abandonne l'action antitrust contre "Google" dans une manœuvre tactique axée sur "Nvidia"

Des sources bien informées ont déclaré au journal "Financial Times" que les autorités chinoises avaient mis fin à leurs enquêtes sur l'affaire antitrust contre la société américaine "Google", à un moment où les négociations commerciales entre Washington et Pékin s'intensifient, se concentrant sur l'application "TikTok" et la société de puces "Nvidia".
Les enquêtes, qui ont été officiellement lancées en février dernier, se concentraient sur la domination du système d'exploitation "Android" de "Google" et son impact sur les fabricants de téléphones chinois tels que "Oppo" et "Xiaomi" qui utilisent le même système.
La décision d'abandonner l'action indique une réévaluation de la part de Pékin, qui déplace actuellement son pouvoir réglementaire vers "Nvidia" _le plus grand fabricant de puces au monde_ pour l'utiliser comme levier dans les négociations commerciales sino-américaines. Cette démarche envoie également "des signaux positifs à Washington que Pékin peut être flexible dans les négociations", selon le journal.
Un des sources a expliqué au journal la nature sélective de la mesure, en disant : "La Chine abandonne une affaire tout en en maintenant une autre, essayant de restreindre les objectifs de représailles pour les rendre plus efficaces".
La Chine avait ouvert ses enquêtes contre "Google" et "Nvidia" au début de cette année, suite à l'inauguration du président américain Donald Trump, qui "a déclenché une guerre commerciale contre les principaux partenaires commerciaux de l'Amérique".
Cette décision coïncide avec les négociations commerciales entre les deux pays qui se sont tenues en Espagne cette semaine, où il a été annoncé qu'un "cadre d'accord sur le sort de TikTok aux États-Unis" avait été atteint.
En revanche, les résultats préliminaires de l'enquête chinoise contre "Nvidia" ont révélé que la société de puces "violait la loi antitrust", et des rapports ultérieurs ont indiqué que les autorités chinoises avaient demandé aux entreprises technologiques locales de cesser d'acheter des puces d'intelligence artificielle auprès de la société américaine.