Chute du Bitcoin et des cryptomonnaies au milieu des tensions au Moyen-Orient

Les marchés des cryptomonnaies ont connu une baisse significative, avec la valeur du Bitcoin passant en dessous de 103 000 dollars, affectée par l'évitement des investisseurs des actifs à haut risque dans un contexte de montée des tensions géopolitiques entre l'Iran et Israël.
Cette baisse survient après que la cryptomonnaie ait rebondi le vendredi 20 juin, dépassant les 106 500 dollars, malgré les inquiétudes prédominantes sur les marchés mondiaux.
Les pertes ne se sont pas limitées au Bitcoin, mais ont également touché d'autres cryptomonnaies telles que l'Ethereum qui a chuté de 0,85% à 2 392,56 dollars, et Solana qui a baissé d'environ 0,96% à 137,90 dollars.
Par ailleurs, le gouvernement norvégien a annoncé son intention d'imposer un moratoire sur la création de nouveaux centres de données dédiés au minage de cryptomonnaies, en particulier ceux qui utilisent des technologies à haute consommation énergétique. Cette décision vise à orienter les ressources électriques vers d'autres industries prioritaires.
Reuters a cité la ministre de la Numérisation et de l'Administration publique, Karin Tong, déclarant : "Le gouvernement travailliste a clairement l'intention de limiter autant que possible le minage de cryptomonnaies en Norvège", ajoutant : "Le minage de cryptomonnaies consomme beaucoup d'énergie et ne génère que peu d'emplois et de revenus pour la communauté locale". Ce moratoire devrait être mis en place temporairement à partir de l'automne 2025.
Le minage de cryptomonnaies est l'une des activités les plus énergivores, exerçant une forte pression sur les réseaux électriques locaux. Les estimations indiquent qu'une seule transaction de cryptomonnaie consomme plus d'énergie que six foyers américains en une journée entière.
Selon les données disponibles, la consommation mondiale annuelle d'énergie pour le minage de cryptomonnaies dépasse les 68 térawattheures, ce qui équivaut à exploiter plus de 19 centrales électriques au charbon en continu. Ce chiffre devrait atteindre 100 térawattheures par an, selon le programme "EPA Emissions Star" de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis, en raison de la nature technologique complexe de la blockchain.