Ben Gvir considère la manifestation de Londres comme une "réveil mondial contre l'extrémisme islamique" au milieu de manifestations contraires
September 13, 202551 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a décrit la grande manifestation qui a eu lieu à Londres, organisée par l'extrême droite, comme faisant partie du "réveil mondial contre la domination de l'extrémisme islamique, la violence et le terrorisme".
Ben Gvir a écrit sur son compte sur la plateforme "X": "La grande manifestation d'aujourd'hui à Londres fait partie du réveil mondial contre la domination de l'islam extrémiste, la violence et le terrorisme. La droite se tient aux côtés d'Israël, tandis que la gauche moralement troublée soutient le Hamas et entraîne le monde occidental dans le danger. L'Europe doit se réveiller rapidement!".
Environ 110 000 personnes ont participé à la manifestation, répondant à l'appel de l'activiste britannique d'extrême droite Tommy Robinson sous le slogan "Unité du Royaume", les participants brandissant des drapeaux britanniques et scandant des slogans nationalistes, sous une forte présence policière comprenant plus de 1600 policiers.
En revanche, le mouvement Stand Up To Racism a organisé une marche anti-fasciste sous le slogan "Contre le fascisme", ce qui a nécessité l'imposition de barrières de sécurité pour séparer les deux camps et éviter les affrontements. La ville de Falkirk en Écosse a également vu des rassemblements équilibrés entre partisans et opposants à l'immigration devant un hôtel abritant des demandeurs d'asile, scandant des slogans contradictoires.
La police de Londres a confirmé que 26 agents avaient été blessés, dont quatre grièvement, et a arrêté jusqu'à présent 25 personnes, soulignant qu'elle continuera à identifier les personnes impliquées pour prendre des mesures strictes dans les jours et semaines à venir.
Ces manifestations surviennent dans un contexte de montée du discours populiste et d'extrême droite en Grande-Bretagne, notamment sur les questions d'immigration et d'identité nationale, parallèlement à des pressions sur le gouvernement de coalition pour revoir ses politiques en matière d'asile et d'immigration.