Bassem Yakhour s'excuse pour ses déclarations politiques et révèle les détails de son retour en Syrie

Lors de son apparition dans l'émission "Controversé" sur la chaîne Al-Arabiya, l'acteur syrien Bassem Yakhour a suscité une large controverse après avoir parlé ouvertement de ses positions antérieures et réfuté les accusations portées contre lui, présentant des excuses publiques à ceux qui ont été blessés par ses paroles.
Yakhour a exprimé des regrets d'être entré dans l'arène politique, disant : "J'aurais aimé ne pas avoir dit un mot dans aucun des entretiens que j'ai précédemment réalisés", soulignant qu'il préférait exprimer ses opinions à travers des œuvres artistiques plutôt que des déclarations médiatiques. Il a également présenté des excuses "du fond du cœur" à ceux qui ont été "blesser ou offenser" par ses paroles, reconnaissant que certaines de ses déclarations au cours de la dernière année ont "blessé les sentiments de nombreux". Ses amis et sa famille l'ont également alerté à ce sujet.
Après la chute du régime d'Assad, Yakhour est retourné à Damas, la capitale syrienne, dans une démarche qui a surpris certains, révélant sa première appréhension de retour, notamment avec "l'implication de certains artistes en politique et l'impact de cela sur la perception du public à leur égard". Cependant, il a affirmé que la Syrie reste "son pays et son lieu naturel", soulignant que les réactions qu'il a observées sur le terrain différaient de ce qui était diffusé sur les réseaux sociaux, les qualifiant de "parfois controversées et non un reflet réel de la réalité".
En réponse aux accusations circulant, Yakhour a vivement nié "fabriquer des déclarations" qui lui sont attribuées, telles que l'affirmation "La Syrie est partie et je n'y retournerai pas", les qualifiant de "fabriquées pour justifier l'attaque contre lui". Il a également nié l'existence d'une relation étroite avec Maher al-Assad, affirmant l'avoir rencontré "seulement trois fois entre 2009 et 2024". Ces rencontres visaient à aider ses collègues du milieu artistique et non pour des intérêts personnels.
De même, il s'est défendu contre les accusations d'abandon de ses collègues dans les rôles de personnes âgées, expliquant que les circonstances ont empêché leur contact avec leurs familles et que cela était "leur choix personnel".
Yakhour a également abordé le concept de "retournement" (changement de positions politiques), considérant que le changement est "un droit naturel" que les circonstances personnelles ou de sécurité peuvent imposer, en disant : "Les circonstances et la peur peuvent pousser une personne à changer d'avis".
Il a également révélé les sentiments de peur et d'anxiété qui l'ont envahi après la chute du régime, considérant que le pays se dirigeait vers l'"inconnu" et qu'il préférait "le mal connu au mal inconnu" à ce moment-là.
En conclusion, Yakhour a affirmé que cette émission marquait la "fin" de toute discussion politique de sa part, soulignant qu'il avait payé un "prix élevé" chaque fois qu'il s'était engagé dans ce domaine, découvrant de "nouveaux visages" parmi ceux qui l'entouraient. Il a conclu en remerciant son public qui l'a soutenu, les qualifiant de "famille et proches".