Le milieu artistique jordanien a été choqué aujourd'hui, mardi, par la nouvelle du décès de l'artiste Renad Thalji, qui est décédée après une lutte soudaine et brève contre le cancer, découvert il y a peu de temps avant de se propager rapidement dans son corps.
Elle a été pleurée par le Syndicat des artistes jordaniens, où le président, le réalisateur Mohamed Youssef Al-Abadi, et les membres du conseil ont exprimé leur profonde tristesse face à sa perte, louant son parcours artistique remarquable et sa présence humaine exceptionnelle.
Renad Thalji est née à Amman, où elle a étudié la bibliothéconomie et les technologies de l'information à l'Université Hussein Ben Talal.
Elle a commencé sa carrière artistique sur les planches universitaires, où elle a prouvé son grand talent, remportant le prix de la meilleure actrice dans un rôle secondaire pour la pièce "Révolutions sans titre" au Festival de l'Université Philadelphia pour les universités arabes, ce qui a marqué son véritable lancement dans le monde de l'art.
L'expérience de Renad au théâtre a été riche, participant à plusieurs œuvres remarquables telles que "Voyage de la connaissance", "Mariana", "Contradiction des déchets", "Portail cinq", "Maison sans balcons" et "Douleur passagère", ainsi qu'à de nombreux festivals locaux et arabes, où elle a reçu des prix en reconnaissance de sa performance exceptionnelle.
À l'écran, elle a prouvé son talent d'actrice dans de nombreuses œuvres dramatiques, parmi lesquelles : "La réconciliation est bonne", "Tasse du pays", "Tristesse et verdure", "La détermination", "Un peu du passé", "Frères de sang" et "La larme rouge". Sa dernière participation a été dans la série bédouine "Nouf", où elle a joué un rôle marquant aux côtés de plusieurs grandes stars de la dramaturgie jordanienne.
En reconnaissance de son parcours artistique exceptionnel, elle a été choisie pour être la directrice exécutive du Festival international de théâtre libre lors de sa vingtième édition, peu avant son décès, ce qui souligne sa position artistique et administrative dans le paysage théâtral local et arabe.
Avec son départ, l'art jordanien perd l'une de ses plus grandes étoiles, qui a laissé une empreinte claire dans son parcours artistique et créatif, et ses œuvres resteront présentes dans la mémoire du public.