Réunion ministérielle arabe au Caire avant le sommet d'urgence pour discuter des développements de la question palestinienne.

Le Caire, capitale égyptienne, accueille aujourd'hui, lundi 3 mars 2025, une réunion consultative des ministres des Affaires étrangères arabes en prélude au sommet extraordinaire prévu demain au niveau des dirigeants pour discuter des récents développements concernant la question palestinienne, y compris le plan arabe égyptien proposé pour la reconstruction de la bande de Gaza.
Selon un responsable de la Ligue arabe, la réunion ministérielle sera à huis clos, axée sur la réalisation d'un consensus arabe pour rejeter toute tentative de déplacement des Palestiniens de leurs terres et renforcer l'unité arabe pour faire face à ces tentatives.
Le responsable a souligné que l'objectif principal du sommet est de unifier les positions arabes et de soutenir les droits palestiniens légitimes.
De son côté, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a révélé hier la finalisation du plan arabe proposé pour la reconstruction de la bande de Gaza, indiquant que ses détails seront présentés aux dirigeants des pays arabes lors du sommet extraordinaire mardi.
Choukry a expliqué que le plan nécessite l'approbation du sommet avant d'être présenté à toute partie étrangère, appelant en même temps à une "application fidèle et complète" de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, signé en janvier dernier. Il a également exhorté l'Union européenne à accroître la pression sur Israël pour garantir la mise en œuvre et la durabilité des dispositions de l'accord.
Les pays arabes ont clairement exprimé leur rejet du plan de l'ancien président américain Donald Trump, visant à déplacer les Palestiniens de leurs terres, considérant que ces plans et d'autres visent à régler la question palestinienne.
Les pays arabes ont souligné que la seule solution juste pour la question palestinienne réside dans l'octroi des droits permanents aux Palestiniens, y compris l'établissement d'un État palestinien indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Dans un contexte similaire, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, qui devrait participer au sommet arabe, a appelé toutes les parties à déployer tous les efforts possibles pour empêcher le retour des hostilités à Gaza.
Guterres a souligné dans un communiqué de presse émis par son porte-parole la nécessité de reprendre immédiatement le flux de l'aide humanitaire vers le secteur et de libérer tous les otages, exprimant son espoir que le sommet arabe contribuera à renforcer les efforts visant à réaliser la stabilité dans la région.