Dans un nouveau développement des efforts de pacification au Moyen-Orient, le président américain Donald Trump a annoncé hier, mardi, qu'Israël avait accepté les conditions d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza pour une durée de 60 jours, soulignant que toutes les parties travailleront pendant cette période à mettre fin à la guerre de manière définitive.
Trump a affirmé que l'approbation israélienne est intervenue après une longue et fructueuse réunion de son équipe avec les responsables israéliens mardi, qualifiant les pourparlers de "très constructifs".
Il a exprimé l'espoir que "le Hamas accepte cette offre, dans l'intérêt de la région dans son ensemble", mettant en garde contre une détérioration de la situation si aucun accord n'est trouvé.
Trump a souligné que le Qatar et l'Égypte, qui ont joué un rôle clé dans la médiation, se chargeront de transmettre la proposition finale aux parties, dans une démarche visant à faire avancer les négociations vers des résultats concrets.
* Trump : Je serai ferme avec Netanyahu
Lors de déclarations aux journalistes avant de quitter la Maison Blanche pour se rendre dans un centre de détention en Floride, Trump a expliqué qu'il espère parvenir à un cessez-le-feu la semaine prochaine, soulignant qu'il sera "ferme" lors de sa prochaine rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, prévue à la Maison Blanche lundi prochain.
Il a ajouté que les discussions avec Netanyahu porteront sur les dossiers de Gaza et de l'Iran, laissant entendre que les discussions s'étendront pour inclure des questions régionales plus larges ayant un impact direct sur la stabilité au Moyen-Orient.
* Intenses efforts diplomatiques
Ce développement intervient dans un contexte de mouvements diplomatiques intenses menés par Washington, avec une participation active de Doha et du Caire, pour mettre fin à la guerre en cours dans la bande de Gaza, qui a jeté son ombre sur la stabilité régionale et internationale.
Des observateurs estiment que l'acceptation par le Hamas de cette proposition pourrait marquer un tournant crucial dans la trajectoire du conflit, alors que les pressions internationales pour mettre fin aux combats et commencer le processus de reconstruction s'intensifient.