Après l'opération Ramot .. Israël déclare la guerre et menace les prisonniers palestiniens

À la suite de l'attaque armée qui a eu lieu ce matin, lundi, au nord de Jérusalem, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a visité le site de l'incident au carrefour du "quartier Ramot", près de l'arrêt de bus où des coups de feu ont été tirés.

Lors de cette visite rare sur un site d'opération, Netanyahou a déclaré qu'Israël "est en état de guerre contre le terrorisme", affirmant que la réponse serait plus sévère que jamais.

"Nous sommes en guerre à Gaza, à Jérusalem, et sur d'autres fronts ... Nous allons éloigner les familles des auteurs, et nous prendrons des mesures plus strictes".

Il a ajouté que les forces israéliennes travailleront à l'arrestation de quiconque a aidé ou soutenu les auteurs, et les poursuivront "où qu'ils soient", notant que la récente attaque n'est pas isolée, mais s'inscrit dans un contexte d'escalade régionale impliquant plusieurs fronts.

Netanyahou a confirmé qu'Israël fait face à ce qu'il a décrit comme une "guerre multi-fronts", incluant Gaza, le Yémen et le Liban, notant que les factions qui mènent ces attaques sont directement soutenues par l'Iran.

En même temps, le Premier ministre n'a pas manqué l'occasion de critiquer sévèrement la Cour suprême israélienne, qui a approuvé plus tôt dans la journée son exemption de présence à une audience, en raison des tensions sécuritaires, affirmant que les décisions de sécurité doivent rester entre les mains du gouvernement élu et non dans les salles de tribunal.

Pour sa part, le ministre de la Sécurité nationale israélienne Itamar Ben Gvir a intensifié son ton, annonçant qu'il cherchera à armer les citoyens israéliens de manière élargie, déclarant :

"Nous allons armer tous les Israéliens pour qu'ils puissent se protéger".

Il a également lancé une menace directe contre les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, affirmant que le gouvernement n'améliorera pas leurs conditions de détention, disant :

"Nous n'améliorerons pas les conditions des prisons et des détenus. L'époque des facilités est terminée".

L'attaque qui a eu lieu ce matin, lundi, a fait plusieurs blessés et a provoqué une grande alerte sécuritaire dans la région, au milieu d'appels israéliens à renforcer les mesures de sécurité à Jérusalem et dans d'autres zones.

Ces développements surviennent dans un contexte de tensions sécuritaires et politiques croissantes sur plusieurs fronts, renforçant les craintes d'une explosion de la situation à tout moment.