Le président américain Donald Trump a annoncé hier, mardi 29 juillet, lors de son retour du Royaume-Uni à Washington, avoir accordé à la Russie un ultimatum de 10 jours pour mettre fin aux opérations militaires en Ukraine, avertissant de l'imposition de nouvelles sanctions en cas de non-respect de Moscou pour arrêter les combats.
Trump a raccourci cet ultimatum de 50 jours à une période de 10 à 12 jours, confirmant que le délai commence à partir de mardi.
Il a déclaré aux journalistes avant de quitter l'Écosse : "Dix jours à partir d'aujourd'hui", ajoutant : "Ensuite, nous imposerons des droits de douane et d'autres mesures économiques, et je ne sais pas si cela affectera la Russie, cela pourrait ou ne pourrait pas affecter".
Malgré son désir de parvenir à un règlement pacifique pendant cette période, Trump a exprimé sa conviction que la partie russe "veut probablement continuer la guerre", soulignant qu'il n'avait pas encore reçu de réaction du président russe Vladimir Poutine à cet ultimatum et ces menaces, qualifiant cela de "choquant".
En ce qui concerne les répercussions des éventuelles sanctions sur les prix mondiaux du pétrole, Trump a indiqué que les États-Unis travailleront à renforcer leur production locale pour compenser tout impact pouvant résulter de ces mesures, exprimant son absence de préoccupation à ce sujet.
Cette annonce intervient dans un contexte de montée des tensions internationales autour du conflit en Ukraine, avec des rapports sur des discussions entre les États-Unis et le Royaume-Uni concernant des changements possibles dans le leadership ukrainien.