Dans une nouvelle initiative diplomatique reflétant l'intensification des efforts internationaux pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, l'envoyé spécial américain du président Donald Trump, Steve Weitzkov, est arrivé au Moyen-Orient aujourd'hui, dans le cadre des efforts de Washington pour parvenir à un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ainsi que pour discuter de la création d'un couloir humanitaire permanent pour fournir de l'aide aux habitants du territoire assiégé.
Dans des déclarations spéciales, la porte-parole du département d'État américain, Tammy Bruce, a révélé que Weitzkov se rend actuellement à Gaza, indiquant que son voyage s'inscrit dans le cadre d'une intense activité diplomatique visant à réaliser une trêve et à ouvrir la voie à un afflux d'aide humanitaire.
Bruce a ajouté que Weitzkov est optimiste quant à la concrétisation de ces efforts en résultats tangibles, d'autant plus qu'il existe un accord de principe entre les parties concernant la création d'un couloir humanitaire.
Elle a souligné que Washington cherche à parvenir à un arrangement clair et à un cadre de travail pour un accord de cessez-le-feu. Et a poursuivi : "Nous pourrions être sur le point de bonnes nouvelles, mais comme c'est toujours le cas, la situation peut changer rapidement".
Bruce a refusé de divulguer les détails de l'itinéraire de Weitzkov ou des parties qu'il prévoit de rencontrer lors de sa visite dans la région.
En revanche, la chaîne 12 israélienne a rapporté, citant des sources officielles, que Tel Aviv s'attend à une réponse du Hamas à la proposition d'accord cette nuit ou demain matin.
Alors que la chaîne 11 a informé que Washington a averti le Hamas qu'elle pourrait revenir sur certaines garanties offertes si un accord n'est pas conclu, laissant entendre que les pourparlers pourraient se poursuivre pendant plusieurs jours supplémentaires.
Ces développements interviennent alors que plus de 100 organisations non gouvernementales ont mis en garde contre le risque d'une "famine généralisée" dans la bande de Gaza en raison de la détérioration grave des conditions humanitaires, dans un contexte de siège continu et de difficultés à acheminer l'aide alimentaire et médicale.