Washington étudie l'interdiction d'entrée des citoyens de 36 pays, dont l'Égypte.

Les États-Unis envisagent d'imposer des restrictions strictes à l'entrée des citoyens de 36 pays supplémentaires, élargissant ainsi l'interdiction de voyager annoncée précédemment par l'administration du président américain Donald Trump ce mois-ci, selon un mémo officiel du Département d'État américain consulté par le Washington Post. La liste proposée comprend 25 pays africains, dont l'Égypte et Djibouti, des partenaires importants des États-Unis, ainsi que des pays des Caraïbes, d'Asie centrale et de plusieurs îles du Pacifique. Aucun commentaire officiel n'a encore été publié par la Maison Blanche ou le Département d'État américain concernant cette évolution. Selon le journal, cette mesure représente une nouvelle escalade dans la campagne de l'administration Trump contre l'immigration illégale, le mémo signé par le secrétaire d'État Marco Rubio exigeant que les pays concernés présentent un plan d'action dans les 60 jours pour se conformer aux nouvelles normes imposées par le département. Le mémo a indiqué que les restrictions étaient imposées en raison du manque de gouvernance centrale efficace ou coopérative dans certains de ces pays pour émettre des documents d'identité fiables, ainsi que pour lutter contre la fraude gouvernementale généralisée et le non-respect des visas expirés par les citoyens dans les États-Unis. Il a également fait état d'allégations d'activités antisémites et anti-américaines menées par certains étrangers de ces pays sur le territoire américain. Le mémo a souligné la possibilité de lever les restrictions si un pays acceptait de reprendre des ressortissants de pays tiers des États-Unis. À ce jour, la date d'application de ces nouvelles restrictions en cas de non-respect des conditions du Département d'État américain par les pays concernés n'est pas claire.