Washington demande au gouvernement irakien de traduire en justice les auteurs de l'attaque armée à Karkh

L'ambassade américaine à Bagdad a appelé lundi le gouvernement irakien à traduire en justice les auteurs de l'attaque à Doura.
Dans un communiqué, elle a affirmé que des éléments du Hezbollah ont mené l'attaque contre le ministère de l'Agriculture dans le quartier de Karkh à Bagdad dimanche.
L'ambassade a également présenté ses condoléances aux familles des victimes tuées lors de l'attaque qui a visé l'un des départements du ministère de l'Agriculture à Bagdad le 27 juillet.
Elle a demandé au gouvernement irakien de prendre des mesures rapides pour traduire en justice les responsables de l'attaque et leurs dirigeants, soulignant que la responsabilité est essentielle pour préserver l'État de droit et prévenir la récurrence de tels incidents.
Cela intervient après que le Premier ministre et commandant en chef des forces armées irakiennes, Mustafa Al-Kadhimi, a souligné dimanche la nécessité de ne pas transiger dans la protection de l'État de droit et des institutions de l'État, affirmant que personne n'a le droit de se substituer à l'État ou à ses autorités, et qu'il n'y a pas d'entité au-dessus de la loi.
Lors d'une réunion d'urgence en matière de sécurité avec le vice-commandant des opérations conjointes, le commandant des opérations de Bagdad et des officiers des forces de sécurité qui ont repoussé l'attaque contre l'un des départements du ministère de l'Agriculture dans le quartier de Karkh à Bagdad, il a souligné "la nécessité de ne pas transiger dans la protection de l'État de droit et des institutions de l'État, et de poursuivre l'enquête pour révéler les circonstances dans lesquelles les éléments agresseurs sont intervenus et se sont déplacés sans autorisation préalable".
Attaque armée du Hachd al-Chaabi contre le ministère de l'Agriculture à Bagdad
Il a également souligné, selon le bureau de presse d'Al-Kadhimi dans un communiqué, "la nécessité de traduire les coupables en justice conformément aux lois en vigueur, de mener une enquête avec professionnalisme et selon les normes auxquelles nos forces armées adhèrent, sous sa supervision directe", soulignant que "personne n'a le droit de se substituer à l'État ou à ses autorités, et qu'il n'y a pas d'entité au-dessus de la loi".