Washington et Téhéran sur le point de nouvelles négociations nucléaires.. L'Iran refuse de renoncer à l'enrichissement

Le diplomate américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé la reprise des pourparlers nucléaires avec l'Iran "bientôt", lors d'une interview avec le réseau "Fox News" le dimanche 27 juillet. Il a confirmé que les deux parties cherchent à renouveler les discussions après une longue pause.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères iranien a confirmé l'existence de contacts indirects entre Téhéran et Washington via des pays intermédiaires, en tête desquels Oman. Majid Takht Ravanchi, vice-ministre des Affaires étrangères iranien pour les affaires politiques, a déclaré dans des propos relayés par l'agence de presse "Mehr": "Certains pays sont en contact avec l'Iran et les États-Unis. Comme vous le savez, nous avons négocié par l'intermédiaire d'Oman".
Ravanchi a ajouté lors d'une interview avec la chaîne turque "Haber Turk": "Des contacts sont échangés entre l'Iran et les États-Unis via certains pays intermédiaires.. Et lors des pourparlers à Istanbul avec la troïka européenne, nous avons affirmé que l'enrichissement en Iran est une partie intégrante de tout accord".
Le responsable iranien a souligné qu'un accord futur devrait inclure l'enrichissement de l'uranium en Iran et la levée des sanctions, refusant de révéler la date ou le lieu de la prochaine ronde de négociations. Dans un contexte similaire, un site iranien proche du Conseil de sécurité nationale a rapporté que les pourparlers entre l'Iran et la troïka européenne se tiendront à Istanbul au cours des dix prochains jours.
Les déclarations iraniennes rejetant les politiques américaines se sont intensifiées, Ali Akbar Velayati, conseiller du guide suprême Ali Khamenei pour les affaires internationales, accusant les États-Unis de chercher à rompre les liens iraniens avec la région du Caucase et la Russie. Il a affirmé dans une lettre officielle que la sécurité nationale de l'Iran est une "ligne rouge", soulignant la volonté de Téhéran de riposter par une "politique de prévention efficace", qui pourrait inclure des manœuvres militaires ou le déploiement de forces.