Le secrétaire d'État américain confirme l'efficacité des frappes sur les installations nucléaires iraniennes malgré les rapports contradictoires

Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a confirmé que les frappes américaines contre les sites nucléaires iraniens samedi dernier ont causé des "dommages importants et substantiels" au programme nucléaire iranien, indiquant que Téhéran est maintenant "plus éloigné que jamais de l'arme nucléaire". Cela a été déclaré dans une interview avec le journal "Politico" publiée aujourd'hui, mercredi, malgré les récents rapports de renseignement remettant en question l'impact de ces frappes.
Rubio a expliqué que les frappes contre les installations de Fordow, Natanz et Ispahan ont été prises par une décision audacieuse du président américain Donald Trump, et que l'administration américaine évalue toujours l'ampleur des dommages réels. Il a également critiqué l'évaluation du renseignement préparée par l'Agence de renseignement de la Défense (DIA), le principal bras de renseignement du Pentagone, qualifiant les rapports publiés par les médias américains à ce sujet de "faux et ne reflétant pas la situation dans son ensemble".
Rubio a déclaré : "Généralement, les entités qui publient des nouvelles similaires ont un agenda politique spécifique", faisant référence aux fuites médiatiques indiquant que les frappes américaines n'ont pas complètement détruit les installations nucléaires iraniennes, mais ont simplement retardé le programme nucléaire de quelques mois.
De son côté, la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt, a nié la véracité des évaluations circulant, affirmant dans une déclaration à la presse que "cette évaluation présumée est totalement fausse", tout en se demandant comment un document secret a pu être divulgué aux médias.
La controverse persiste alors que des rapports contradictoires circulent sur le succès des frappes américaines pour entraver le programme nucléaire iranien, tandis que Washington continue de souligner l'efficacité de ses opérations militaires.