Nations Unies : Les forces de soutien rapide ont commis des crimes contre l'humanité lors du siège de El Fasher
September 5, 2025119 VuesTemps de lecture: 2 minutes
Taille de police:
16
Dans un nouveau rapport publié aujourd'hui vendredi, la mission des Nations Unies d'enquête a révélé que les forces de soutien rapide semi-militaires au Soudan ont commis de multiples crimes contre l'humanité lors de leur siège de la ville d'El Fasher, capitale de l'État du Nord-Darfour, qui est considérée comme le dernier bastion de l'armée soudanaise dans la région.
Les points saillants du rapport :
- Exécutions systématiques, violence sexuelle, et persécution basée sur le genre
- Destruction massive des moyens de subsistance et pillage des biens des civils
- Utilisation de la famine comme arme de guerre, en empêchant l'accès à la nourriture et aux médicaments
- Certaines violations décrites comme équivalant à un génocide
- Exécutions systématiques, violence sexuelle, et persécution basée sur le genre
- Destruction massive des moyens de subsistance et pillage des biens des civils
- Utilisation de la famine comme arme de guerre, en empêchant l'accès à la nourriture et aux médicaments
- Certaines violations décrites comme équivalant à un génocide
Le chef de la mission, Mohamed Shandi Othman, a confirmé que le rapport était basé sur plus de 200 entretiens, y compris des témoignages directs de survivants, ainsi que des vidéos et des rapports d'organisations civiles. Le rapport intitulé "Guerre des atrocités" renforce les résultats précédents concernant les violations commises par les deux parties au conflit : les forces de soutien rapide et l'armée soudanaise.
Ce rapport intervient alors que la guerre civile, qui a éclaté en avril 2023, se poursuit, après des différends entre les deux parties concernant l'intégration des forces, ce qui a conduit à l'effondrement du pouvoir et à une intensification de la violence dans de vastes régions du pays.
