Les Nations Unies : le déploiement militaire autour de Tripoli menace la sécurité des civils

August 30, 2025334 VuesTemps de lecture: 2 minutes
Les Nations Unies : le déploiement militaire autour de Tripoli menace la sécurité des civils

La Mission d'appui des Nations Unies en Libye a exprimé, ce samedi (30 août 2025), sa profonde inquiétude face à la poursuite de la présence des forces et des armes lourdes autour de la capitale Tripoli, qualifiant ce développement de "grave" et constituant une menace directe pour les civils.

Le communiqué de la mission a indiqué que les discussions concernant les arrangements de sécurité à Tripoli se poursuivent depuis juin dernier, sous l'égide du Conseil présidentiel et dans le cadre de la Commission de cessez-le-feu et de la Commission de sécurité et militaire, avec le plein soutien des Nations Unies.

La mission a souligné que la réalisation de la sécurité nécessite de traiter les différends par le dialogue, tout en confirmant qu'il y a eu des progrès dans plusieurs dossiers liés au gouvernement d'unité nationale, malgré les risques découlant de l'escalade militaire.

Elle a également appelé toutes les parties à adopter le dialogue comme unique option pour résoudre les conflits, et à faire preuve du plus haut degré de retenue pour éviter toute confrontation pouvant mettre en danger les civils, avertissant que toute utilisation de la force pourrait avoir de graves conséquences.

Elle a précisé que le récent déploiement militaire est devenu une source d'inquiétude croissante pour les habitants de la capitale, et a exhorté les autorités à prendre les mesures nécessaires pour prévenir le déclenchement d'affrontements et protéger les infrastructures.

La mission a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts de médiation et à travailler avec différentes parties pour maintenir la durabilité du cessez-le-feu, en insistant sur le respect du droit international humanitaire et des droits de l'homme, rappelant la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies adoptée le 17 mai dernier sur la nécessité de tenir responsables ceux qui ciblent les civils ou les infrastructures vitales.

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