La Turquie et Israël poursuivent leurs discussions à Bakou sur la Syrie sous l'égide de l'Azerbaïdjan.

Aujourd'hui, jeudi 8 mai, la capitale azerbaïdjanaise Bakou accueille le troisième tour des pourparlers entre la Turquie et Israël pour discuter de la situation en Syrie, sous l'égide de l'Azerbaïdjan qui entretient des relations solides avec Tel Aviv.
Des sources bien informées de la "Autorité de radiodiffusion israélienne" ont révélé deux demandes principales d'Israël lors des négociations, à savoir garantir l'absence de forces militaires menaçant sa sécurité près des frontières syriennes, ainsi que prévenir la propagation d'armes stratégiques en Syrie constituant une menace pour elle.
L'Autorité a également souligné les efforts d'Israël pour convaincre la Turquie de ne pas établir de bases militaires à l'intérieur du territoire syrien.
Les médias israéliens ont cité un haut responsable gouvernemental affirmant que son pays était "très optimiste" quant aux négociations avec la Turquie, soulignant une atmosphère positive lors des récentes rencontres. Le responsable a déclaré au journal "Times of Israel" : "Israël est même ouvert à l'idée que la Turquie conserve une base militaire limitée à l'intérieur du territoire syrien", à condition que cela se fasse dans le cadre d'accords préservant la stabilité régionale et limitant l'escalade.
De son côté, un responsable turc a déclaré au "Times of Israel" que l'accent d'Ankara était mis sur la lutte contre "la menace terroriste transfrontalière, en particulier des organisations comme Daech et le Parti des travailleurs du Kurdistan", affirmant que son pays "ne souhaite pas entrer en conflit avec un quelconque État", ce qui reflète sa préférence pour des solutions sécuritaires limitées plutôt que de s'engager dans de vastes confrontations régionales.
Les médias israéliens, y compris la "Autorité de radiodiffusion Kan", ont déjà révélé l'échec du premier tour de négociations à Bakou, visant à mettre en place un mécanisme pour éviter les affrontements militaires entre les deux parties en Syrie.
Malgré la reconnaissance par les deux parties de l'importance d'établir un canal de coordination _similaire à celui qui existait entre Israël et la Russie auparavant_, les pourparlers se sont terminés sans accord.
Cela intervient alors que le président syrien Ahmad Charaa a annoncé des pourparlers indirects menés par Damas avec Israël pour réduire l'escalade, selon des déclarations faites hier à Paris.