La Turquie et l'Égypte renouvellent leur refus de l'éviction forcée des Palestiniens et insistent sur la solution à deux États.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a discuté des derniers développements dans la bande de Gaza lors d'un appel téléphonique avec son homologue turc, Mevlüt Çavuşoğlu, exprimant tous deux leur "rejet catégorique du déplacement forcé des Palestiniens de leur terre", selon un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères publié aujourd'hui, mardi 13 mai.
Les deux ministres ont souligné "l'importance de rechercher une solution politique permanente et équitable à la question palestinienne par le biais de la solution à deux États, et l'établissement d'un État palestinien indépendant sur les lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale".
Cet appel intervient alors que les hostilités se poursuivent à Gaza, Israël ayant repris ses attaques le 18 mars dernier dans le but déclaré de contraindre le Hamas à libérer tous les otages.
Malgré les efforts diplomatiques déployés par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar, les tentatives visant à instaurer un cessez-le-feu permanent n'ont pas encore abouti.
Il convient de noter qu'un cessez-le-feu précédent, en vigueur du 19 janvier au 17 mars derniers, a conduit à la libération d'environ 1800 détenus palestiniens des prisons israéliennes en échange du retour de 33 otages en Israël, dont 8 sont décédés pendant leur captivité.