Lors d'une déclaration virulente lors du sommet de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord) qui s'est tenu aux Pays-Bas, le président américain Donald Trump a annoncé hier, mercredi, que les États-Unis lanceraient une nouvelle frappe contre l'Iran si ce dernier tentait de relancer son programme nucléaire.
Cette déclaration est intervenue en réponse à une question d'un journaliste sur les intentions de Washington de lancer une nouvelle frappe en cas de reprise des activités nucléaires par Téhéran, à laquelle Trump a répondu par un simple mot : "Certainement".
L'escalade américaine intervient après que Washington a salué un rapport de renseignement israélien indiquant que les récentes frappes aériennes contre trois installations nucléaires en Iran ont considérablement perturbé le programme nucléaire iranien, le ramenant plusieurs années en arrière.
Il semble que ces frappes faisaient partie d'une action coordonnée menée par les États-Unis pour dissuader Téhéran de poursuivre le développement de ses capacités nucléaires.
Lors des réunions en marge du sommet de l'OTAN, Trump a reçu des éloges sans précédent du secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, qui l'a qualifié de "homme fort et homme de paix", soulignant son rôle dans la conclusion d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, un accord conclu mardi et toujours en vigueur malgré quelques tensions initiales. Stoltenberg a ajouté : "Je tiens à vous féliciter pour cette réalisation, elle est importante pour le monde entier".
Stoltenberg a également salué les efforts de Trump pour pousser les pays membres de l'OTAN à augmenter leurs dépenses de défense, tous les pays membres ayant accepté, à l'exception de l'Espagne, de consacrer 5 % de leur produit intérieur brut à la défense, ce que Stoltenberg a qualifié de réalisation inédite pour tout président américain depuis des décennies.
D'autre part, les réactions au sein de l'OTAN concernant les frappes contre les installations iraniennes ont été divergentes.
Alors que certains pays ont soutenu ces actions, plusieurs dirigeants ont appelé à la retenue et à l'apaisement, soulignant que la possession d'armes nucléaires par l'Iran représente une menace réelle et grave pour la sécurité internationale.
Trump, qui semblait confiant dans l'impact de ses actions, a affirmé dans ses déclarations qu'il ne voyait aucun compromis possible face aux tentatives de l'Iran de relancer son programme nucléaire, soulignant que les États-Unis continueraient de surveiller étroitement la situation et n'hésiteraient pas à répondre militairement si nécessaire.
Dans ce contexte tendu, la communauté internationale attend avec prudence de voir si l'Iran reculera réellement ou si la région est sur le point d'entrer dans une nouvelle phase d'escalade.