Le président américain Donald Trump a déclaré sa volonté de rencontrer des représentants de l'Iran si nécessaire, soulignant le désir de Téhéran d'engager un dialogue avec Washington.
Lors de ses déclarations lors de son déplacement vers un rassemblement électoral dans l'Iowa, Trump a déclaré : "L'Iran veut parler, et je pense qu'ils veulent me parler, il est temps pour cela".
Il a ajouté que les États-Unis ne cherchent pas à nuire à l'Iran, mais veulent lui donner une chance de redevenir un pays normal.
À cet égard, des sources bien informées ont révélé que l'envoyé américain de la Maison Blanche, Steve Witkoff, prévoit de rencontrer le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, à Oslo la semaine prochaine pour relancer les pourparlers nucléaires entre les deux pays, bien qu'aucune date officielle n'ait encore été fixée pour cette réunion.
Les contacts se poursuivent entre les deux parties depuis la fin de la guerre de 12 jours entre Israël et l'Iran, médiée par les États-Unis pour mettre fin aux combats. Des responsables du sultanat d'Oman et du Qatar continuent de jouer les intermédiaires entre Washington et Téhéran.
Parallèlement, les États-Unis ont annoncé avoir informé Israël de l'existence de contacts avec l'Iran visant à organiser une nouvelle série de négociations dans les prochains jours.
Cette série, si elle a lieu, devrait être la première du genre depuis que Trump a ordonné une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes le mois dernier.
Les États-Unis et l'Iran ont mené cinq rounds de pourparlers indirects depuis avril dernier, sous l'égide du sultanat d'Oman, dans le but de parvenir à une solution diplomatique concernant le programme nucléaire iranien, avant la récente escalade militaire dans la région.
Ces développements indiquent la possibilité d'une ouverture nouvelle dans les relations américano-iraniennes, alors que les deux parties expriment leur volonté de négocier et d'éviter toute escalade supplémentaire.