Thomas Barak: Le gouvernement syrien tient des pourparlers tranquilles avec Israël

À un niveau élevé, des discussions politiques ont lieu dans les coulisses concernant des pourparlers ou, comme certains les appellent, des accords qui n'ont pas encore abouti ou dont les contours ne sont pas encore clairs entre Damas et Tel Aviv. L'envoyé spécial américain en Syrie, Thomas Barak, semble être le maître d'œuvre du dossier en ce qui concerne la mise en œuvre et la communication d'informations à ce sujet, comme si l'homme était autorisé par les deux parties avec la bénédiction de son président Donald Trump. Barak affirme que le gouvernement syrien tient des pourparlers en douceur avec Israël abordant tous les sujets.

Lors d'une interview avec la chaîne "Al Jazeera", Barak confirme que le gouvernement syrien ne souhaite pas entrer en guerre avec Israël, appelant à donner à cette administration l'occasion de prouver sa nouvelle approche.


Des médias israéliens ont rapporté que des responsables syriens, décrits comme "de haut rang" sans révéler leur identité, ont déclaré que la Syrie n'exclut pas la paix avec Israël avant la fin du mandat du président américain Donald Trump.

Dans des déclarations à l'agence de presse israélienne "Kan", les responsables syriens ont déclaré qu'un "dialogue direct quotidien a eu lieu avec Israël ces derniers jours".

Un responsable syrien familiarisé avec les détails des pourparlers a déclaré que la Syrie n'exclut pas la possibilité de parvenir à un accord de paix avec Israël avant la fin du mandat du président américain.

De son côté, le président syrien, Ahmed Charaa, a révélé la semaine dernière l'existence de négociations indirectes avec les Israéliens, par l'intermédiaire de médiateurs internationaux.

Lors d'une réunion avec des dignitaires et des notables de la province de Quneitra et de la région du Golan occupé, le président Charaa a déclaré que Damas travaillait à mettre fin aux attaques israéliennes répétées contre des zones de la province de Quneitra, dans le sud de la Syrie.

Il y a quelques jours, le chef du Conseil de sécurité nationale israélien, Tzahi Hanegbi, a révélé l'existence de contacts directs et continus entre Israël et le gouvernement syrien, indiquant que les deux parties discutent de la possibilité de normalisation.