Les États-Unis lient la reprise du dialogue entre le Liban et Israël au désarmement du Hezbollah

Des sources de l'agence Reuters ont révélé que les États-Unis ont augmenté leurs exigences envers le gouvernement libanais, en exigeant un engagement officiel au désarmement du Hezbollah comme condition préalable à toute négociation pour mettre fin aux opérations militaires israéliennes au Liban.
Les sources ont confirmé que Washington a adopté une position ferme en ne mettant aucune pression sur Israël pour arrêter ses raids aériens ou retirer ses troupes du territoire libanais. De plus, elle a reporté l'envoi de son émissaire spécial au Moyen-Orient, Tom Brack, à Beyrouth en attendant des mesures concrètes de la part du Liban.
Dans un contexte similaire, lors de sa dernière visite à Beyrouth le 19 juin dernier, Brack a tenté de pousser les parties libanaises à adopter un calendrier précis pour transférer les armes du Hezbollah à l'armée libanaise, en insistant sur la nécessité que cela englobe toutes les zones sans exception, et que l'opération soit terminée avant la fin de novembre.
Les discussions avec le président libanais Michel Aoun le 20 juillet n'étaient pas moins importantes, alors que ce dernier a remis une réponse officielle aux propositions américaines, exprimant la volonté du Liban de contrôler pleinement ses frontières et de limiter les armes aux institutions officielles de l'État.
De son côté, Brack a utilisé la plateforme "X" pour diffuser des déclarations marquantes, avertissant que la crédibilité du gouvernement libanais était en jeu, déclarant : "Les déclarations seules ne suffisent plus tant que les armes restent hors du contrôle de l'État. Il est temps d'agir avant que le peuple libanais ne paie le prix de l'immobilisme."
Alors que Washington et Beyrouth poursuivent les négociations sur la feuille de route américaine, qui prévoit le désarmement du parti en échange du retrait israélien de cinq points stratégiques, la situation semble plus complexe avec l'insistance du Hezbollah à refuser de remettre toutes ses armes, tandis que des rapports suggèrent son intention de les réduire secrètement.
Le parti semble imposer ses propres conditions, demandant aux responsables libanais de contraindre Israël à arrêter ses agressions en premier lieu comme condition préalable à toute discussion sur les arrangements sécuritaires à la frontière.