Les États-Unis commencent à lever les sanctions contre la Syrie dans un changement politique notable.

Le ministère du Trésor américain a annoncé aujourd'hui, jeudi 15 mai, le début de la mise en œuvre des mesures visant à alléger les sanctions imposées à la Syrie, dans le but de promouvoir la stabilité et de pousser le pays vers la paix.
Steven Mnuchin, le secrétaire du Trésor américain, a souligné que le ministère prend les mesures nécessaires pour atteindre ces objectifs, indiquant dans une publication sur la plateforme "X" que : "Le ministère du Trésor américain agit pour assouplir les sanctions afin de promouvoir la stabilité et de pousser la Syrie vers la paix."
Cette décision fait suite à l'annonce du président américain Donald Trump, le mardi 13 mai, de lever les sanctions imposées à la Syrie, à la suite de discussions avec le prince héritier saoudien et le président turc.
Trump a déclaré que cette étape marque le début d'une normalisation des relations avec Damas, ce qui constitue un changement majeur dans la politique américaine envers la Syrie, avec des attentes d'impacts économiques, politiques et régionaux importants sur le pays et la région.
Dans le contexte des nouveaux changements politiques, la capitale saoudienne Riyad a accueilli, le mercredi 14 mai, une rencontre historique entre le président syrien Ahmad Charaa et le président américain Donald Trump, dans le premier sommet entre les deux chefs d'État depuis des décennies.
Cette réunion est considérée comme un tournant dans les relations bilatérales, avec des attentes de renforcement de la coopération politique et économique entre la Syrie et les États-Unis, notamment dans le cadre des efforts syriens pour atteindre la stabilité intérieure et renforcer les relations régionales et internationales après des années de conflit.
Dans une déclaration publiée par la Maison Blanche après la réunion, Trump a souligné l'importance de la coopération de la Syrie avec les États-Unis pour empêcher le retour de l'État islamique, tandis que le président syrien Ahmad Charaa a souligné les opportunités offertes après le retrait des Iraniens de la Syrie, tout en soulignant les intérêts communs entre Damas et Washington dans la lutte contre le terrorisme et l'élimination des armes chimiques.
Commentant les récents développements, le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié la décision de lever les sanctions de "pas historique important ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération entre la Syrie et les États-Unis."
Il a ajouté que cette décision représente un tournant positif qui renforce les chances de stabilité de la région, soulignant la possibilité que la levée des sanctions serve de modèle à d'autres pays ayant imposé des mesures similaires contre Damas.
Erdogan a également renouvelé le soutien de la Turquie au gouvernement syrien dans sa lutte contre les organisations terroristes, en particulier l'État islamique, s'engageant à continuer à soutenir Damas dans ce domaine.