Le ministère de l'Information syrien confirme son soutien à la liberté de la presse et facilite les procédures des éditeurs.

Le ministère de l'Information syrien a confirmé son engagement total envers les principes de la liberté de pensée, de publication et d'impression, tels que garantis par la Déclaration constitutionnelle, dans un communiqué explicatif publié hier, jeudi 24 avril, sur les mécanismes de contrôle et d'évaluation des publications.
Le communiqué, publié sur les comptes officiels du ministère, a indiqué qu'un livre intitulé "Auto-contrôle" a été publié pendant la période de transition précédente par l'Union des éditeurs sans se référer à une base légale ou administrative approuvée, ce qui a créé un vide réglementaire entre le ministère et les maisons d'édition, entraînant un blocage des activités du secteur et l'accumulation de dossiers.
Le ministère a souligné que les points de passage frontaliers exigent son approbation préalable pour les opérations d'importation et d'exportation de publications, en vertu de l'article 2 de la loi n° 5 de l'année 2023, et de l'article 5 de la Déclaration constitutionnelle publiée le 8 Ramadan 1446 de l'Hégire correspondant au 3 mars 2025, qui stipule la continuation de l'application des lois en vigueur sauf modification ou abrogation.
Dans le cadre de l'accélération du traitement des dossiers liés à la participation aux expositions internationales, le ministre de l'Information, Hamza Mustafa, a approuvé toutes les propositions soumises par les éditeurs à la Direction de l'évaluation médiatique au cours des deux dernières semaines, afin de leur permettre de participer activement aux événements culturels mondiaux.
Le communiqué a souligné l'engagement du ministère à développer ses systèmes administratifs selon des normes flexibles, en phase avec les orientations modernes et en rupture avec les mesures de contrôle strictes héritées du régime précédent, renforçant ainsi le rôle de l'édition et réalisant ses objectifs culturels et de développement.
Le ministère a également annoncé la reprise de l'accord "Florence" exemptant les livres des droits de douane, en raison de son importance pour la diffusion du savoir et la fourniture de livres à des prix abordables pour tous.
Il a invité les éditeurs à communiquer directement avec lui pour surmonter tout obstacle qu'ils pourraient rencontrer, soulignant son souci de résoudre tout problème lié à l'exercice de la profession.