L'armée russe a lancé une attaque massive tôt ce matin, vendredi, en utilisant des drones de combat contre la ville de Kharkiv, à l'est de l'Ukraine, blessant au moins 8 personnes, dont deux adolescents, selon les autorités ukrainiennes.
Le gouverneur militaire Oleh Sinyehubov a déclaré sur son compte "Telegram" que l'attaque a été menée par plusieurs drones, tandis que le maire de la ville, Ihor Terekhov, a confirmé que la cible était un "bâtiment municipal", ajoutant que l'incendie a éclaté dans les locaux d'une grande entreprise sans plus de détails.
Ces attaques surviennent alors que l'armée russe intensifie ses frappes sur les grandes villes ukrainiennes, les civils continuant de payer le prix du conflit qui a éclaté en février 2022.
Dans le contexte de l'escalade continue, l'Ukraine a annoncé hier, jeudi, sa volonté de participer à une nouvelle série de négociations proposée par la Russie qui se tiendront la semaine prochaine à Istanbul, tout en insistant sur la nécessité de recevoir un document clair définissant les conditions d'une paix durable.
De son côté, la Turquie, par le biais d'une source présidentielle, a exprimé son espoir de voir les délégations russe et ukrainienne arriver bientôt à Istanbul, dans l'espoir de progresser dans les pourparlers sur le cessez-le-feu.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a souligné que la composition de la délégation russe ne différerait pas de la première série de pourparlers qui s'est tenue le 16 mai en cours et qui n'a pas abouti à un accord.
Dans des déclarations faites par le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak, il a confirmé la volonté de son pays de participer aux pourparlers à condition qu'ils soient constructifs, exigeant que la Russie présente un "mémoire" contenant ses conditions pour la paix avant la réunion prévue lundi.
Il convient de noter que cette série de pourparlers intervient après des pressions américaines sur les deux parties, et au milieu des accusations portées contre le président russe Vladimir Poutine pour avoir "joué avec le feu" par le président américain Donald Trump, suscitant une large controverse.