Le ministre des Finances, Mohammed Yusr Berniah, a rendu visite à la Chambre de commerce de Damas, accompagné d'une délégation officielle comprenant son adjoint Mohammed Aba Zaid, le directeur général de l'Administration fiscale générale Nasser Al-Abdullah, le directeur des finances de Damas Mohammed Al-Saleh, et le conseiller du ministre Mohammed Al-Khadir.
Il a été accueilli par le président du conseil d'administration de la chambre, Issam Al-Ghriwati, ses adjoints et plusieurs membres du conseil, ainsi qu'une élite de grands commerçants et industriels chargés de l'impôt sur le revenu.
Lors de la réunion, le ministre Berniah a souligné que sa présence n'était pas pour faire des discours ou imposer des décisions, mais pour écouter directement les avis des experts du monde des affaires, expliquant qu'une politique financière réussie doit découler d'un dialogue réel avec ceux qui sont sur le terrain.
Il a souligné sa conviction profonde en la collaboration avec le secteur privé, affirmant que le ministère est ouvert à l'environnement des affaires et travaille à faciliter et à développer les activités commerciales et industrielles pour le bien public de l'État et des citoyens.
Le ministre a ajouté que le ministère des Finances n'est plus, comme par le passé, simplement un organisme de collecte et de confiscation, mais s'efforce de créer un environnement fiscal juste, simple et transparent, qui n'alourdit pas le fardeau du commerçant ou de l'investisseur, mais les encourage à travailler dans un environnement sûr et réglementé.
Il a souligné que le ministère ne prendra aucune décision future sans consultation préalable avec les parties concernées, dans le but d'aboutir à un consensus et de présenter des justifications et des alternatives étudiées.
En ce qui concerne les sanctions, le ministre a révélé l'existence d'indices positifs du Trésor américain, indiquant la poursuite des efforts visant à lever de manière globale les sanctions, affirmant que l'avenir apporte des bienfaits pour la Syrie et son économie.
En interagissant avec l'auditoire, le ministre a abordé la question de la simplification des taxes, affirmant qu'elles seront si faciles à comprendre qu'un élève de cinquième année pourra les assimiler, contrairement à ce qui prévalait auparavant lorsque les systèmes fiscaux étaient complexes et obscurs.
Il a affirmé que le ministère s'appuiera sur la construction de la confiance avec les commerçants par le biais de l'engagement volontaire, et non par des méthodes policières, expliquant que ceux qui paient leurs impôts sauront précisément comment et où ils sont dépensés.
Le ministre s'est engagé à étudier les propositions présentées par l'auditoire, qui ont abordé des questions importantes telles que l'impôt sur le revenu, l'allègement de la charge fiscale sur les biens de production, les frais des écoles privées, le secteur de l'assurance et l'impôt sur les salaires, affirmant que leur traitement sera réaliste et flexible.
En conclusion, le ministre a annoncé l'ouverture imminente de la Bourse de Damas la semaine prochaine, dans une démarche visant à renforcer le climat d'investissement et à stimuler l'économie.
De son côté, le président de la Chambre de commerce de Damas, Issam Al-Ghriwati, a salué ce qu'il a qualifié de "tournant historique" dans la relation entre l'État et le secteur privé, affirmant que la nouvelle Syrie, libre et démocratique, mérite des décisions exceptionnelles adaptées à