Le président syrien : la Syrie entre dans une nouvelle phase après la levée des sanctions et le début de la reconstruction.
Taille de police
16
Dans un discours émouvant, le président de la République arabe syrienne, M. Ahmed Al-Sharaa, a adressé au peuple syrien un récit des moments douloureux de l'histoire récente de la Syrie sous le régime déchu, marqués par le meurtre d'innocents, le déplacement de millions de personnes, la disparition de milliers en prison, et la transformation du pays en un environnement hostile, rejeté par les frères, les voisins et la communauté internationale. Le président a souligné que les ressources de l'État ont été pillées, que la Syrie civilisée est devenue étrangère à son histoire, en retard par rapport aux pays développés. Le président a expliqué que l'espoir est né à Idlib, dans le cadre de la révolution syrienne bénie, où les fondations du nouvel avenir de la Syrie ont été posées, les signes de la libération ont commencé à se manifester, la joie a envahi les cœurs des Syriens et de leurs frères des pays voisins et du monde, ramenant l'esprit d'appartenance et renouvelant la foi en une Syrie libre. Le président Al-Sharaa a souligné que les six derniers mois ont été décisifs, avec des priorités telles que la préservation de l'unité nationale et de la paix civile, l'imposition de la sécurité, le désarmement, la formation du gouvernement et de la commission électorale. Il a également mentionné les avancées politiques telles que la déclaration constitutionnelle, la tenue de la conférence nationale, l'abrogation des lois oppressives, la libéralisation du marché, l'évaluation des institutions de l'État et l'identification des lacunes. Ces actions ont été accompagnées d'une intense activité diplomatique pour présenter la nouvelle réalité de la Syrie au monde, avec une participation aux forums et conférences internationaux, le hissage du drapeau syrien aux Nations unies, l'ouverture des portes et le rétablissement des relations avec les pays arabes et occidentaux. Le président a évoqué ses rencontres régionales et internationales, notamment avec le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, le président turc Recep Tayyip Erdogan, l'émir du Qatar, le cheikh Mohammed bin Zayed, ainsi que d'autres dirigeants qui ont montré de l'amour et de la loyauté envers la Syrie. Il a souligné le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et son engagement en faveur de la renaissance de la Syrie, ainsi que des positions positives de la Libye, de l'Algérie, du Maroc, du Soudan, du Yémen et de l'Irak. Sur le plan international, le président a confirmé sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, qui a exprimé tôt son soutien à la levée des sanctions, suivi de positions similaires de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Espagne et même du Royaume-Uni. Il a souligné que ce changement international n'aurait pas eu lieu sans l'unité et les sacrifices des Syriens, leur engagement envers leur nouvel État, et l'interaction des communautés syriennes à l'étranger, qui ont joué un rôle crucial dans l'influence de l'opinion publique mondiale. Il a affirmé que le fruit de cette lutte et de cette solidarité se manifeste aujourd'hui non seulement par la levée des sanctions, mais aussi par le retour des sentiments sincères de fraternité entre les peuples. Il a salué la sincérité des positions du prince Mohammed bin Salman, du président Erdogan, de l'émir du Qatar, du cheikh Mohammed bin Zayed, et d'autres leaders qui ont montré de l'amour et de la fidélité envers la Syrie. Il a annoncé que le président américain Donald Trump a répondu à ces sentiments en prenant une décision courageuse et historique de lever les sanctions contre la Syrie. S'adressant au peuple syrien, il a déclaré que le chemin est encore long, mais que le travail sérieux a commencé et que la renaissance de la Syrie moderne est en marche