Le Pentagone teste avec succès un radar avancé contre les menaces de missiles dans le cadre du système "Dôme doré"

June 25, 202538 vuesTemps de lecture: 2 minutes
Le Pentagone teste avec succès un radar avancé contre les menaces de missiles dans le cadre du système "Dôme doré"

Le ministère de la Défense américain (Pentagone) a annoncé le succès d'un test de radar à longue portée en Alaska, capable de détecter les menaces de missiles potentielles provenant de pays tels que la Russie et la Chine, en soutien au système de défense antimissile connu sous le nom de "Dôme doré".


Un communiqué du ministère publié mardi 24 juin a indiqué que le nouveau radar "a réussi à repérer les cibles de missiles, à les suivre et à en rendre compte", ce qui est l'une des missions essentielles du programme "Dôme doré" visant à protéger les États-Unis et leurs alliés contre les missiles balistiques, pour un coût estimé à 175 milliards de dollars.


Le radar a été développé par la société Lockheed Martin spécialisée dans les industries militaires, dans le cadre du système de défense antimissile terrestre actuel "Midcourse Defense", où il a été installé au centre de l'Alaska pour renforcer l'efficacité des missiles intercepteurs déployés là-bas et en Californie, qui maintiennent un état d'alerte pour faire face à d'éventuelles attaques de l'Iran ou de la Corée du Nord.


Le test a eu lieu lundi à la station "Clear Space Force" en Alaska, en collaboration entre l'Agence de défense antimissile américaine et les forces spatiales et le Commandement nordique. Il a impliqué le lancement d'un missile d'essai au-dessus du nord de l'océan Pacifique, où le système a réussi à suivre la cible volant à 2000 kilomètres au large de la côte sud de l'Alaska.


Il convient de noter que le projet "Dôme doré" vise à établir un réseau de satellites artificiels pour détecter, suivre et intercepter les missiles ennemis, avec des prévisions de mise en service d'ici janvier 2029, bien que certains experts doutent du calendrier d'exécution et de la capacité des États-Unis à financer pleinement le projet.

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